La Gazette de l'ASLV n°35 du 1er au 30 avril 2025

N° 35 du 1^er au 30 avril 2025

Le 1^er avril la pêche au poisson du jour n’a pas été fructueuse, juste des images collées dans le dos de quelques uns d’entre nous. Par contre cette journée en bus, préparée avec grand soin par Sonia et Laurette pour nous faire découvrir St Rémy de Provence et les Alpilles, fut une réussite complète comme vous le verrez dans l’article consacré. De plus, cerise sur le gâteau, à cette occasion le Club qui nous a reçus étant affilié à la Fédération Française de Randonnée, il nous a été rappelé la dangerosité que peuvent présenter les bâtons de marche lorsqu’ils sont mal tenus et nous avons appris à traverser les routes « en râteau ». Il est bon de se recadrer de temps en temps au regard de la sécurité et puis je prêche pour ma paroisse car, en cas de sinistre, le responsable c’est le Président. Serait-ce la raison qui m’a valu d’être si facilement élu ? J’aurais dû me poser la question … Mais ne vous inquiétez pas, je ne regrette rien et j’aime la mission que vous m’avez confiée.

Alors, ce mois d’avril, comment s’est-il passé ? Lisez la suite et vous saurez …

Mardi 1^er : sortie en bus à St Rémy de Provence avec Sonia, Laurette et Serge.

Ce n’est pas une journée pour les « durs à réveiller le matin » à 6h45. Le car démarre, notre bon Claude est au volant, toujours aussi calme, pondéré, aimable et d’une efficacité redoutable. Deux heures et quelques minutes plus tard nous traversons Saint Rémy de Provence. C’est ensuite sur une route dans la forêt, les arêtes rocheuses des Alpilles sur notre droite, que nous rencontrons nos hôtes, Jean-Pierre Nieto, Président du Club de la Draille et ses acolytes Anne et François Lallemand qui nous guideront sur une belle randonnée ainsi que Monique Chapu avec Aimé Bessard qui repartiront dans le bus avec Sonia et les touristes pour une visite de la région de Saint Rémy aux Baux de Provence. Tout se passe à merveille, il fait beau temps, la rando de 14.6 km et 435 m de dénivelé est magnifique. Nous passons par des monts plus ou moins escarpés, les nombreux bouquets de thym fleuris nous chatouillent agréablement les narines. Vers la fin du parcours nous pouvons admirer des œuvres d’art contemporain plantées ci et là dans la nature. La boucle étant bouclée, nous voici de retour au point de départ.

Notre autobus arrive avec le reste de la troupe.  Ceux qui ont choisi les visites sont ravis, ils ont grandement apprécié cette journée. Avant de retourner à Valras Plage, nous nous regroupons autour d’un pot amical au cours duquel nous ne manquons pas de remercier vivement les membres de ce Club de randonnées qui nous ont si aimablement reçus.

Merci Sonia pour cette belle journée, merci Claude pour la conduite et encore un grand merci à Jean-Pierre et aux membres de son association pour leur mobilisation.

C’est bien beau tout cela, mais ne concerne que le contenu d’un autocar, soit 57 adhérents, heureusement nous avons notre ZORRO en la personne de Denis toujours aussi dynamique et réactif pour s’occuper de ceux qui sont restés à Valras. Les voici donc partis du Château de l’Hospitalet au Pech Redon pour aller faire un tour à Notre Dame des Auzils sur un itinéraire de 15km avec 370m de dénivelé ;

Ils sont 7 courageux, 4 garçons et 3 filles, c’est impressionnant quand on sait que nous sommes 180 adhérents, moins 57 dans le bus et les 7 que je viens de nommer, ça en fait tout de même 116 qui sont restés au lit, ou ailleurs … Bon, tout est relatif, lorsqu’un mardi nous sommes contents de nous retrouver une trentaine, Il en reste quand même 150 à la maison… et c’est très bien ainsi ! Merci Denis !

Vendredi 04 : A la demande de Sonia, la sortie de vendredi prévue à Tourbes est modifiée c’est donc à Gruissan sur le « sentier découverte » qu’elle nous conduit en partant de l’Intermarché, nous ferons 8km et 50 m de dénivelé. Nous sommes 32, pas mal ! Je ne ferai plus d’allusion au nombre des restants…

C’est une belle randonnée, le temps est clément, le point fort de la rando est la montée en haut de la tour qui trône au centre du vieux village. Pour le retour nous passons par la  grande place qui longe la marina, c’est un bel endroit, nous y faisons la photo du groupe.

Le point fort de la journée, c’est le bon vin pétillant offert à l’arrivée par Gilbert Maret pour fêter ses 70 ans (le gamin !). Nous le remercions pour ce geste généreux. Il n’a pas mégotté sur le nombre de bouteilles et il a bien fait car tout à été bu… Du coup, il a eu droit à un beau bouquet de fleurs.

Merci Sonia pour cette rando toujours appréciée et Gilbert M pour ton geste sympathique et convivial.

Mardi 08 : Nadine prend les rênes pour nous guider sur la rando « Puits Durand-Graissessac-chapelle St Sauveur» en partant du parking situé au centre de Camplong. C’est une boucle de 16 km avec 580 m de dénivelé. Nous sommes 25, le ciel est « grisouilleux » (mot inventé) mais ça va bien pour marcher. 

L’itinéraire nous emmène sur le site minier de Camplong où on découvre le « chevalement » du Puits Durand (ce n’est pas un « cheval allemand », c’est un édifice métallique à voir sur la photo ci-dessus). Tout ici évoque l’extraction du charbon, jusqu’aux pierres noires sur lesquelles nous marchons. Au sommet de la colline, au milieu d'une forêt de châtaigniers, la Chapelle Saint-Sauveur du XIIe siècle restaurée, elle domine Camplong, Saint-Étienne-d’Estréchoux et Graissessac. Le mur circulaire en pierres sèches à quelques dizaines de mètres du sanctuaire est un ancien cimetière. Nous y faisons une pause salutaire tout en restant parmi les vivants.

A l’arrivée, chose très rare, nous sommes accueillis par le bistrot du village. Oui, c’est rare car il n’y a plus de bistrot dans les villages et quand il en reste un il n’est pas ouvert aux heures où nous terminons nos randos. Là, en fait, il s’agit d’une petite épicerie, on y vend des produits de bases, des spécialités locales et grâce à la terrasse on y sert des boissons. Cela étant dit, et même écrit, nous aurons forcément remarqué que Nadine et Jean-Paul connaissent bien les gérants de l’établissement. A  croire qu’ils sont même amis… nous ne serions pas étonnés d’apprendre qu’ils avaient ouvert rien que pour nous !...

En tout cas Merci Nadine (et Jean-Paul) pour cette rando riche en enseignement carbonifère et amicales libations.

En arrivant à Valras Plage (Je pourrais me contenter de « Valras », tout le monde comprendrait mais Lili Morena tient beaucoup au rajout de « Plage », alors je m'exécute !?...), nous avons la Commission randos "mai juin" au local après la marche. Nous ne sommes que 4 ! « au secours !!! Nous parvenons tout de même à planifier cette période mais non sans mal !...

Vendredi 11 : Jean nous guide sur un circuit qui part du parking "Ecole des Sources" à Cazedarnes pour aller jusqu’à l’abbaye de « Fontcaude » et retour. C’est un circuit de 8.5 km avec 240 m de dénivelé. Nous sommes 28.

Nous marchons sur les pas des pèlerins du Moyen-âge et admirons les paysages de garrigue et de pins sur ce chemin variante du GR 653 dit bretelle de Fontcaude. Il est barré à l’horizon par le massif du Caroux qui nous montre sa fameuse « femme allongée ». Puis, nichée au cœur de son écrin de roche calcaire, elle se dévoile, fière et imperturbable depuis des siècles, l’abbaye de Fontcaude (dommage pour ceux qui ont cru que c’était la femme allongée), témoignage du dernier art roman Languedocien. L’atmosphère sereine et le paysage en font un lieu propice à la contemplation et à la tranquillité. Ce circuit offre au randonneur une combinaison unique d’histoire, d’architecture, de spiritualité et de beauté naturelle.

Merci Jean, j’espère que nos randonneuses et randonneurs auront, grâce au choix judicieux de ton parcours, ressenti son ambiance instructive et méditative.

Mardi 15 : Nouvelle déception de votre Baroudeur président, la météo ne permet pas de faire sa randonnée programmée et espérée depuis si longtemps (Colombières « forêt des écrivains combattants » 20 km et 900 m de dénivelé) d’autant plus désolant qu’il y avait une dizaine de participants bien décidés à y aller. Bon, espérons que l’on pourra bientôt la reprogrammer.

L’autre rando de ce jour, Puisserguier « Prieuré st Christophe » avec Jean  11,5 kms et 260 m de montée a dû être annulée également.

Heureusement, notre Sauveur, Maxime, nous a dépannés pour la deuxième fois en trouvant le « micro climat » qui règne sur Peyriac de Mer. Il nous a donc guidés sur une randonnée de 12 km et 80 m de dénivelé, en partant du parking situé à l’entrée du village. Nous sommes une dizaine. Il s’agit d’une boucle très particulière, nous sommes entourés d’eau de toutes parts, d’un côté c’est l’étang de Bages, de l’autre l’étang du Doul dont nous faisons le tour et c’est beau ! Il y a des nuages et des éclaircies. La pluie arrivera lorsque nous rejoindrons les voitures. A la fin du parcours nous visitons le village de Peyriac, arpentons les ruelles étroites et apprécions les mosaïques qui ornent les murs des maisons. On a même trouvé un café ouvert dans ce village, malheureusement ils n’ont plus de bière pression et nous devons avoir recours à des bières artisanales, bonnes mais onéreuses.

Merci Maxime pour cette rando improvisée et étonnante.

Vendredi 18 : Marc reprend du service, il nous guide sur le circuit « des verdisses » à Agde. C’est un parcours de 9 km avec un faible dénivelé de 50 m. Il a décidé de nous faire partir du parking de « La Tamarissière » plus facile à trouver et disposant de locaux désaltérants à l’arrivée. Nous sommes une bonne trentaine.

Sur la plage de La Tamarissière se trouvent d’impressionnants vestiges de la 2^ème guerre mondiale car en 1942, face aux Alliés en Afrique du Nord, Hitler ordonna la fin de la Ligne de Démarcation et la construction du Mur de Méditerranée. Sur la centaine de bunkers construits à Agde, 30 perdurent au Site des Bunkers de La Tamarissière, défendant la zone d’un possible débarquement Allié en Occitanie.

Parmi eux, le 638, un hôpital de campagne Allemand de 220m² et le 610, poste de commandement et de décisions de 200m². La rando commence par la visite de ces deux bâtiments rénovés. Nous sont expliqués leurs constructions et leurs équipements au travers des éléments que l’association a pu retrouver. Une exposition sur les grands thèmes du conflit en version locale est proposée : l’organisation allemande, la vie dans les bunkers, la situation des Agathois sous l’occupation, ou encore les étapes de la réouverture et de la restauration.

Nous sortons un peu bouleversés de cette visite et pour nous remettre de nos émotions nous posons pour une belle photo du groupe.

Nous voilà partis le long de la plage. Arrivés à une « roubine » nous obliquons vers le Nord pour nous diriger vers la voie rapide qui relie Béziers au Cap d’Agde. (C’est une « voie rapide » sur laquelle on peut passer plusieurs heures, en voiture, en pleine saison en se mêlant aux vacanciers adeptes du bronzage intégral au Cap). Là nous repartons vers l’Est pour atteindre les berges de l’Hérault. Le chemin sillonne au travers des « verdisses » comme ce nom l’indique dans la verte végétation, abondante et reposante, invitant à la méditation. Mais aujourd’hui, après les grosses pluies récentes, le chemin est très boueux et parsemé de grandes flaques d’eau ce qui transforme la méditation en récriminations. Tout s’arrange en arrivant au bord de l’Hérault, nous traversons la route sur un passage piéton évitant ainsi l’obligation de faire un « râteau » et suivons le fleuve jusqu’à son embouchure à la Tamarissière. Sur la berge opposée on peut admirer deux énormes chalutiers auprès de « La Criée », un peu après un autre chalut rentre de la pêche trainant derrière lui une myriade de mouettes. Comme prévu en arrivant, nous pouvons profiter d’une terrasse, dommage il fait plutôt froid à cause du vent. Ce qui ne nous empêche pas de bien remercier Marc pour cette belle randonnée instructive de surcroit.   

Mardi 22 C’est au tour de Jean-Luc d’animer la randonnée « les Banissous » en partant de Saint-Gervais-sur-Mare. Le parking est au hameau appelé « Cours ». Elle ne fait que 12 km et 650 m de dénivelé mais elle s’avèrera plus difficile que moyenne. Nous sommes 13.

Comme on l’a vu précédemment en marchant dans la boue des « verdisses » il a beaucoup plu ces derniers jours, alors connaissant bien ce parcours, je me demande comment nous traverserons le torrent au fond du vallon. Je pense que le gué sera infranchissable. Eh bien, avec Jean-Luc, impossible n’est pas valrassien (il  est vrai qu’il habite à Sauvian). En arrivant au bord du cours d’eau, sans la moindre hésitation, il enlève chaussures, chaussettes et traverse dans l’eau jusqu’aux genoux. Depuis l’autre rive, il déclare « faites comme moi, j’ai emmené des serviettes pour vous essuyer les pieds !... ». Il avait donc tout prévu ! Bravo !

Nous traversons donc comme lui, mais croyez moi, ce n’est pas si facile, l’eau est glacée, le courant est fort, par chance nous n’aurons pas d’incident à déclarer.

La suite du parcours est encore ardue, le sentier monte et descend entre les rochers. Arrivés à « Cours-le-Haut » nous conseillons au couple Marie-Paule et Daniel d’aller nous attendre à St Gervais car il reste encore une belle montée. Ils acceptent soulagés. Avec le reste de la troupe dont votre "courageux baroudeur" fait encore partie (d'après Morena, mes chevilles gonflent...), nous attaquons cette deuxième montée. A mi-pente, nous déjeunons aux abords d’une belle cascade, grimpons ensuite jusqu’au deuxième sommet et redescendons pour retrouver nos voitures. Le café de St Gervais nous accueille et nous n’avons plus qu’à dire un grand merci à Jean-Luc et l’applaudir.

Ce vendredi 25 n’est pas un vendredi habituel, l’ASLV tient ses promesses en organisant de temps à autre une rando de la journée avec repas tiré du sac, départ de Guy Combes à 9h. C’est Denis qui s’y colle, il nous emmène à Popian sur le « sentier des fontaines ». Nous ferons 12 km et 160 m de grimpette. Nous sommes 25.

C’est un circuit agréable, il fait beau temps, le déjeuner au bord d’un ruisseau est une merveille, non, le mot n’est pas trop fort !

Merci Denis pour cette belle journée de marche.

Dimanche 27 Comme les deux années précédentes, monsieur le Maire a sollicité les présidents d’associations afin qu’ils fournissent de la main-d’œuvre pour le Color Run. L’ASLV a répondu présent et c’est une quinzaine de bénévoles de notre club qui ont participé à l’organisation de ce divertissement coloré.

Les activités de ce mois d’avril 2025 seront bouclées le mardi 29 par notre bon Louis qui nous emmènera à Octon sur le parcours de la « colline de Carols ». Nous ferons  14,5 km et presque 400 m de dénivelé. Nous sommes 25. Il fait beau, le ciel est dégagé.

C’est une marche qui nous fait passer entre "ruffes" et causse, chargée d'histoire. Après les ruines du château de Lauzières, nous découvrons au milieu des arbres l'ancienne chapelle Notre-Dame-de-Roubignac datant du XIIème siècle. Traversons ensuite le Causse du Toucou et ses Mégalithes. A part un petit dolmen bien visible, d’autres ouvrages en pierre sont cachés en partie par l’herbage exubérant. Pour le pique-nique nous sommes accueillis par une belle prairie parsemée de bouquets de thym fleuris. Nous terminons en prenant de la hauteur sur le Plateau de Carols (407 m) et apprécions un large panorama sur la Vallée du Salagou et sur les contreforts du Larzac.

Merci Louis pour cette intéressante randonnée.

JEAN GAU Jean Gau est un navigateur français né le 17 février 1902 à Sérignan et décédé le 14 février 1979 à Pézenas. Le port sur l'Orb de Valras Plage situé boulevard de la Récanette à pris son nom.

Pour terminer cette journée, nous sommes attendus à Valras-Plage au port Jean Gau, (un mot qu’il ne faut pas dire trop vite afin qu’il ne soit pas confondu avec Django). Sur le quai de ce port il y a un local avec bar et terrasse tenu par Marie et Aldo. J’ai récemment conclu avec eux un accord afin que l’ASLV soit associé à la SNBV Société Nautique de Béziers et Valras pour pouvoir profiter de cette cafétéria. Tous les adhérents de notre club y sont les bienvenus et peuvent venir y boire un verre pendant les heures d’ouverture ou y faire une réunion, un repas, un BBQ, après entente avec les gérants. La maison ne fait pas de restauration, il convient donc d’apporter sa nourriture. Par contre, les boissons devront être prises au bar. Ce seront vos seules dépenses.

C’est donc ici que nous avons terminé la rando avec une boisson réconfortante, inaugurant ainsi notre relation avec Marie et Aldo, un couple très accueillant et sympathique.

Nous les remercions vivement pour leur dévouement et gentillesse.

Courrier des lecteurs

Danielle Lippens

Merci

Ce seul petit « Merci » est pour moi un grand réconfort…

Nadine Bourdelin

Merci Alain pour ce long condensé de la vie du club, avec un peu de persévérance nous te verrons bientôt à la Grande Librairie sur France 5. Marcher oxygène le cerveau, d'où réflexion et méditation. Tes conseils en bobologie nous seront précieux, et puis, tant que nous souffrons, nous sommes vivants.

Nous entendons, parfois aussi sur les chemins "y'a qu'à, faut qu'on..." Nous sommes tous bénévoles, y compris les membres du bureau et capables d'emmener sur les chemins les z'amis afin de partager ces merveilleux paysages. Ne perdons pas de vue que Alain, Denis, Laurette, Isabelle, consacrent beaucoup de leur temps à la bonne marche du club, en plus de la bonne marche de nous les marcheurs. Je les en remercie bien amicalement. Nadine.

ALAIN, tu publieras, ou non, comme tu le souhaites, bises amicales, Nadine

Bien sûr que je publierai… Je publie tout ce que l’on m’écrit concernant le club ASLV et La Gazette, si c’est du bien !… mais qui oserait en dire du mal ?...

Humour

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Recettes de « BIEN-ETRE »

La chronique de Brigitte F

Ma petite séance bien-être avril 2025 (2^ème partie).

MA PETITE SEANCE BIEN-ETRE AVRIL 2 : MAL DE DOS SUITE

Cette rubrique est la continuité du mal de dos, sujet évoqué lors de la dernière gazette. Et surtout des douleurs , de faible à moyenne intensité et d’une durée courte qui nous ralentissent dans le quotidien.

Il est évident que vous devez consulter votre médecin si les douleurs persistent et sont anormalement d’une intensité élevée. Les douleurs nous alertent, c’est un signal qu’il faut écouter.

Je reviens sur les huiles essentielles à utiliser pour les douleurs et en particulier celles du dos :

• Gaultherie couchée, incontournable pour soulager les douleurs musculaires et articulaires. Vous la trouverez dans toutes les préparations. Elle est intéressante après les efforts physiques, dont la randonnée selon le niveau de chacun. Cependant elle est déconseillée aux personnes allergiques à l’aspirine ou qui suivent un traitement anti coagulant. Ne pas s’exposer au soleil après application sur la peau.
• Eucalyptus citronné, conseillé en massages pour les douleurs de rhumatismes, arthrose, arthrite. Son effet relaxant sur les muscles libère les crispations autour des articulations douloureuses.
• Lavandin abrial ou lavande fine ou lavande aspic soulagent les douleurs dorsales, torticolis, lombalgies, rhumatismes, arthrose. En posologie, on prend 4 gouttes huile d’essentielle dans une cuillère à soupe d’huile végétale d’arnica. Sinon en massages

Pour les lombalgies chroniques très douloureuses en massage :

5% HE gaultherie

5% HE basilic exotic

10¨% HE laurier noble

80% huile végétale arnica

Lombalgies et sciatiques, en massage profond, et dans l’idéal avant de se coucher

20% HE Katafray (recommandée pour les douleurs lombaires en particulier)

80% HV millepertuis

Les autres solutions anti douleur hors traitement médical :

• Une alimentation anti-inflammatoire, évitez produits laitiers, viande rouge, sucre blanc, farine raffinée. Privilégier le régime méditerranéen, buvez beaucoup d’eau, d’infusions, kéfir...
• Le chaud et le froid, les 2 sont intéressants, le froid stoppe la douleur immédiatement.La chaleur détend les muscles. Appliquer une bouillotte chaude sur le bas du dos ou sur la nuque, apporte un soulagement. Il existe  des coussins de noyaux de cerise ou des coussins électriques, très pratiques.
• Un sommeil  de qualité, récupérateur, le choix de votre matelas et de votre oreiller est primordial. Le bon choix c’est le vôtre, celui qui correspond à votre morphologie, où vous vous sentez bien et que vous vous leviez le matin sans aucune douleur ni fatigue.
• L’homéopathie, l’arnica c’est copain des randonneurs ! quelques granules à prendre en cas, de chute, coups, entorses… 3 granules en 15CH arnica montana. En cas de douleurs, prendre en plus de l’arnica, 3 granules ruta graveolens et 3 de Rhus toxicodendron. Au départ, toutes les 2 heures la 1ere journée puis espacer jusqu’à amélioration. 
• Le vinaigre de romarin en friction, il active la circulation du sang et restaure les tissus traumatisés. Préparez votre vinaigre, pour cela choisissez un vinaire de vin rouge, ajouter des branches de romarin (il y en a plein dans la nature ou chez vos voisins) et laisser mariner dans une bouteille fermée 15 jours environ.
• La respiration profonde, est reconnue maintenant pour soulager de nombreux maux. En position allongée, inspirez lentement et profondément une bonne dizaine de fois. Une fois l’inspiration effectuée, stoppez un moment et expirer lentement, stoppez un instant et reprenez l’inspiration. Effectuez 2 à 3 séries.
• La magnétothérapie soulage les douleurs par le biais d’aimants mais cela ne soigne pas. Il faut les poser sur la zone douloureuse en veillant à respecter le sens positif ou négatif. On le fixe à l’aide de sparadrap ou bien sur un tissu spécifique, généralement fourni avec, par les sites vendeurs. Il y a quelques années j’en avais utilisé pour de fréquents torticolis. Le réveil à l’égyptienne était douloureux. Les aimants m’ont aidé à partir travailler, alors que le fait de m’habiller était une épreuve et je ne vous parle pas du reste… Vous  trouverez des aimants, si cela vous intéresse, sur internet chez Auris, Alphapole… par exemple.
• CBD ou cannabidiol, il peut traiter beaucoup de situations, en patch, tisane ou prise orale et réduire les douleurs.  Il y a des personnes où les effets sont minimes tandis que pour d’autres, cela fonctionne bien. Si vous prenez un traitement médical, demandez à votre médecin de vous confirmer la compatibilité du CBD avec votre traitement. Il existe différents dosages de CBD, trop bas pas de risques mais peu efficace. Il n’y a pas de risque d’accoutumance, à priori.
• Les bandes auto collantes ont un effet anti douleur de courte durée, maximum 3 jours. Le kinésithérapeute, pharmacien ou médecin vous conseillera pour les poser correctement. Intéressant avant ou après une randonnée, pour les douleurs musculaires et tendinites.
• Les ventouses, ancienne méthode thérapeutique chinoise, reviendraient à la mode… Ce n’est pas très compliqué à poser, mais nécessite quand même une aide extérieure. Elles ont une capacité d’absorption de toxines, en aspirant la peau et une partie du muscle. Ce qui améliore la circulation sanguine et lymphatique. On laisse poser 10 à 15 minutes et on ressort tout neuf, ou presque. Si quelqu’un a testé, merci de faire connaitre vos impressions.
• Les cataplasmes de chou ou d’argile, nos grands-mères en utilisait mais la science a mis au point des formules qui ont rangé aux oubliettes cette méthode. On trouve encore des recettes sur internet. Pas très compliqué non plus à réaliser et pourquoi pas si cela peut aider.

En espérant que vous n’ayez pas besoin de vous  servir de tout cela,  portez-vous bien. Et bougez !

Sources :

Santé et nutrition – 18 10 2022

Lettre Jean-Marc Dupuis – 13 10 2022

Horizon essentielle – lettre aroma 08/01/2023