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La Gazette de l'ASLV n°36 du 1er au 31 mai 2025


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N° 36 du 1er au 31 mai 2025

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image-20250608073102-1.pngLe vendredi 02 Denis nous conduit à Lespignan sur un parcours facile de 10 km et 150 m de dénivelé.  Nous sommes 26, c’est bien. Nous garons nos véhicules auprès du majestueux moulin qui domine la plaine. Tout près se trouve l’aire de départ des parapentes, manque de chance nous n’en verrons pas aujourd’hui.

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Le printemps bat son plein de fleurs,. Après avoir longé un champ de rouges coquelicots digne d’un tableau impressionniste nous marcherons carrément au milieu des blanches marguerites ponctuées de taches jaunes dues aux boutons d’or, pissenlits et autres (je ne suis pas plus botaniste qu’agent de voyage). Si vous voulez en savoir plus sur les fleurs, demandez à Monique, notre photographe, elle en connait beaucoup et avec Elena, notre roumaine vous apprendrez même à les déguster.

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Sur ce parcours, les fouilles curieuses pratiquées  nous ont permis d’observer les restes d’une « villa romaine » et de la carrière de « La Cambrasse ».En passant près du « Puech Blanc », un grand domaine, nous apercevons les taureaux de la « Manade Margé ». Après une pause aux abords de la source sulfureuse, elle est à sec mais on peut sentir le souffre, nous retrouvons nos véhicules contents de se mettre à l’abri de l’averse venant juste de débuter.

image-20250608212527-3.pngPour ne pas avoir à remercier Denis deux fois de suite, passons directement au mardi 06 car c’est encore lui qui s’y colle. Nous partirons du village La Vacquerie-Saint-Martin-de-Castries pour déambuler dans la forêt domaniale de « Notre Dame de Parlatges » sur un parcours de 14,5 km avec un dénivelé de 540 m. Nous sommes 22. 

Là, les fleurs foisonnent, des bleues étonnantes et beaucoup d’autres couleurs. Le plus surprenant, ce sont des prairies remplies d’asphodèles couronnées de leurs fleurs blanches, nous n’en avions jamais vu autant à la fois.

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Les asphodèles sont des plantes vivaces monocotylédones qui appartiennent à la famille des Liliacées. La plupart des espèces poussent autour du bassin méditerranéen et ont une prédilection pour les sols calcaires. Dans l'Antiqui  té, l'asphodèle, appelé encore aujourd'hui poireau du diable, était souvent utilisé pour fleurir la tombe des morts, d'où la légende du Pré de l'Asphodèle, lieu des Enfers dans la mythologie grecque. Plante dont les tiges, assemblées en gerbes, et les racines, comparées à des testicules étaient consommées avec ses graines grillées en un plat raffiné qu'accommodent les figues, l'asphodèle a joué depuis l'Antiquité, peut-être parce que le bétail pâturant la néglige et qu'elle ne dégage pas de parfum, un rôle notoire dans la cuisine, la médecine, la magie, la mythologie, la poésie. Contrairement à ce que laisse entendre l'alexandrin de Booz endormi (la légende des siècles Victor Hugo), la fleur d'asphodèle ne dégage aucune odeur... « Des frais parfums sortaient des touffes d'asphodèle... ». Les fruits sont des capsules rondes, vertes ou brun-orange, qui ressemblent à des petites cerises. La racine, tubéreuse, est comestible.

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La forêt est belle, la météo est parfaite pour ceux qui craignent les fortes chaleurs (ils et elles sont nombreux). Nous avons rencontré une jolie étrangère qui marchait avec son âne, n’ayant pas, au paravent croisé un coq, nous ne sommes pas passés du « coq à l’âne »… Il paraît que pour une poule « passer du coq à l’âne » est un dur moment à vivre. De toute façon, pas de soucis, nous ne sommes pas des poules.

Merci Denis pour ces deux belles randonnées !

image-20250608212527-3.pngSEJOUR EN CORSE 

Vendredi 9 c’est le grand jour pour 23 adhérents comprenant votre Président Baroudeur et votre Secrétaire Général Denis toujours au taquet. Nous déplorons l’absence de Monique et Jean-François Thobie qui ont du résilier pour un problème de santé. Nous embarquons à Toulon, en passant par la rue du quai, sur un bateau de la compagnie « Corsica Ferries » pour Bastia et nous rendons ensuite au centre de vacances  IGESA de « La Marana en CORSE ». Le voyage dure une nuit, heureusement nous pourrons dormir dans une cabine, dans la mienne il y a trois filles, les mêmes que je transporte dans mon auto, soyez rassurés tout c’est bien passé…

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Samedi 10 nous découvrons Bastia belle cité puis le Centre IGESA où nous sommes chaleureusement accueillis par Marion, les hôtesses et le directeur, nous ne pouvons qu’apprécier l’organisation des locaux. Tout est parfait pour que notre séjour soit réussi. De plus on nous a attribué les bâtiments se trouvant au plus près de la mer. Au dîner nous constatons que la restauration est à la hauteur de l’ensemble.  

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Au matin du dimanche 11, Sylvie et Annie nous guident autour du site entre la mer et le grand étang qui se trouve de l’autre côté de la route. Guy, le responsable animation de l’établissement les avait « tuyautées », il aura un rôle primordial pour la suite de notre séjour.  L’après-midi, comme prévu au programme, nous allons sur les sentiers corses entre Olmeta-di-Tuda et Oleta. C’est un parcours de 5 km mais il s’avère bien raide, nous devons passer un col 350 m plus haut sur un sentier étroit, entouré de végétation abondante et serrée. Le « maquis » quoi !... En redescendant la vue sur Oleta, accrochée  sur le versant de la montagne est une splendeur ! Mais un orage se dessine au loin et se rapproche assez rapidement, il commence à pleuvoir. Alors les courageux conducteurs retournent par la route à Olmeta-di-Tuda pour secourir le reste de la troupe.

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A 18h un pot d’accueil nous est offert par « La Marana IGESA ».

Le soir, nous décidons de changer le programme du lendemain, lundi 12, car des orages (oh rage, oh désespoir !...) sont prévus. Guy nous envoie à Macinaggio non loin de la pointe du Cap Corse. La route est longue pour y parvenir puis la rando pédestre commence sur le « sentier des douaniers ». Nous retrouvons les sensations des sentiers de bord de mer que nous avons vécus vers Collioure et Sainte Maxime. Ce ne sont pas des chemins de tout repos, on monte et descend des enrochements plus ou moins abrupts.

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Nous avons fait toute cette route pour l’éviter mais la pluie nous arrive quand même, nous décidons de pousser jusqu’à la chapelle « Santa Maria » repérée sur la carte en espérant y trouver un abri. Que nenni ! La chapelle bien fermée ne propose pas la moindre protection. Nous n’avons plus qu’à nous couvrir de nos ponchos et autres imperméables et rebrousser chemin. Ce n’est qu’en retrouvant le vieux canon du départ  que nous pourrons sortir nos casse-croûtes la pluie ayant cessé de tomber. Nous avons tout de même parcouru une dizaine de kilomètres et monté presque 200 m de dénivelé positif cumulé.

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Mardi 13  comme prévu à notre programme, les marcheurs font la randonnée de Vallecale à Murato 13 km  et 500 m de dénivelé.

 Les « touristes »,  guidés par Guy,  vont visiter le vieux village de Furiani.

Au réveil, j’assiste de ma chambre à un beau lever de soleil et fait quelques photos.

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La rando est belle, la Corse ne dément pas sa réputation, nous traversons des forêts, des villages ponctués d’églises et de Chapelles. Depuis les hauteurs les vues sont magnifiques.

Mercredi 14, nous continuons à suivre le programme en faisant le tour du « Cap Corse », 160 km, non, pas à pied car même en voiture c’est long, il y a beaucoup de petites routes sinueuses. Le spectacle qui nous est offert est grandiose. Nous prenons notre déjeuner à l’extrême pointe nord de l’Ile. Nous verrons au passage un grand nombre de tours ce sont des tours génoises, des édifices en pierre de 12 à 17 m de haut sur 8 à 10 m de diamètre. Parfois carrées, le plus souvent circulaires, elles sont toujours construites sur quatre niveaux : la réserve, au sous-sol de la tour ; une niche servait à ranger les vivres ; on y stockait également les munitions.

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Nous délaissons  Patrimonio sachant qu’il est prévu d’y retourner plus tard car à La Marana Guy et ses acolytes nous attendent pour le pot des régions. image-20250609061537-2.pngC’est une réception qui nous avait été recommandée par Guy (encore lui). Pour se faire il nous avait demandé d’apporter des produits comestibles ou buvables de nos régions respectives. A notre arrivée les produits étaient exposés sur des tables et Guy a demandé à chacun de nous de décrire notre part. Alors nous avons appris qu’il était originaire de toutes les régions représentées, nous avons bien ri, mangé et bu, ce fut un bon moment à refaire à l’occasion.

Jeudi 15 en me levant, au petit matin, j’ai voulu faire d’autres photos du lever de soleil, mais une silhouette, puis deux, puis trois m’ont obstrué l’horizon, si vous voyez des photos de ce matin là sachez qu’elles ne sont pas de moi…

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Conformément à notre programme nous faisons ce jour la rando d’Oleta à Saint-Florent, 9 km et 100 m de dénivelé. Elle est facile mais vaut le coup d’œil, nous passons devant une superbe cathédrale après avoir eu des vues inoubliables sur le golfe. La petite ville de Saint-Florent est un bijou cerné de marinas et de parcs. Encore une belle balade …

Vendredi 16, le matin nous suivons tous (ou presque) notre Guy, il nous conduit vers le sud dans un village tout en haut des premières montagnes face à la mer : Loreto-di-Cazinca, il nous fait visiter le village avec commentaires appropriés jusqu’à un balcon d’où l’on a une vue grandiose en direction de la mer. Ensuite conformément à ses promesses il nous conduit dans une boutique dans laquelle nous trouverons de la vraie charcuterie corse ! Sur la route du retour en allant vers Olmo, certains ont eu la chance de voir batifoler des cochons en liberté.

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L’après-midi c’est Denis qui nous donne rendez-vous à Patrimonio, la ville des domaines viticoles réputés, pour une dernière marche de 9 km et 100 m de dénivelé. Nous découvrons à nouveau des beaux paysages, des vignes en plaine et sur des coteaux et de belles montagnes.

Samedi 17, c’est la fin du rêve Corse, nous nous promettons d’y revenir, c’était trop bien !

Dernier repas de midi à La Marana, adieux émus à nos hôtes, promenades à Bastia embarquement sur le Ferry, nuit bien sage avec mes trois girls et retour à Valras. Heureux tout même de retrouver nos pénates car comme disait ma Maman : « On est bien chez le Roi, mais on est mieux chez soi !... ».

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Pour cette escapade en Corse vous pouvez remercier et applaudir, Sylvie C, Annie P, Denis et votre Président Baroudeur.

image-20250608212527-3.pngPendant ce temps à Valras Plage il se fait la rando difficile que je n’ai pas pu faire en Corse. Mardi 13, « le Marcou » avec Jean-Luc au départ de Plaisance – dénivelé 900 m – 12 km – très difficile. J’en suis désolé mais contrairement à la tradition je dois nommer les 6 vaillants qui l’ont fait : - 4 blondes, Christine, Michèle, Mireille et Nadine – et 2 mâles Jean-Luc et Jean-Paul. Nous les applaudissons vivement car ayant fait moi-même cette rando il y a quelques années, je peux vous dire que l’on monte sans arrêts pour gravir 750 m de dénivelé, on en voit jamais le bout et l’arrivée à la « Croix du Marcou » est une bénédiction. La descente est aussi une aventure, on est sur une ligne de crête rocheuse parfois en désescalade et en plus ils ont eu la pluie ce qui rendait l’exercice encore plus périlleux.

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Encore un grand Bravo à vous six et merci à Jean-Luc pour l’avoir programmée et réalisée !

image-20250609072805-3.png Le mardi 20, la  météo valrassienne s’oppose à toutes velléité de sortie, mais Nadine B n’en peut plus, elle veut la faire sa rando, elle l’a composée et reconnue. Il lui vient alors l’idée de la faire le lendemain, sa proposition est acceptée exceptionnellement.  Ce sera donc le mercredi 21 que nous suivrons Nadine en partant de Bédarieux sur les « balcons de l’Orb » pour faire une boucle de 13,5 km  avec 400 m de dénivelé.

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Nous découvrons une belle randonnée aux paysages variés, ville, campagne, collines, forêts, falaises et rive de l’Orb pour finir. Des vues dégagées sur Bédarieux et le Tantajo on verra même, au loin, le Pic de La Coquillade autour duquel Jean-Paul nous a récemment fatigués (voir gazette n°33).

Un grand merci à Nadine pour nous avoir fait connaître ce beau parcours.

 

image-20250609074727-5.png  Vendredi 23 : Sonia a organisé une journée particulière. Nous quittons Valras dans un autocar à 6h30, il nous emmène à la gare de Villefranche-de-Conflent pour y prendre « Le Train jaune ». En fait, on aurait pu se lever plus tard car on a attendu le départ du train pendant environ 2 h. Le parcours en train est très sympa, mais dommage un peu court car nous descendons à Mont Louis. Là, le bus nous attend pour nous ramener à Villefranche-de-Conflent. Il était prévu une rapide visite de la citadelle mais nous apprenons que Rachida Dati va se pointer dans la région, les routes vont être fermées. Nous revenons donc en vitesse avec le car à Villefranche. Nous avons tout de même aperçu le beau bâtiment de l'IGESA et les murs du fort de Vauban.

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Nous voici donc au restaurant, le repas, original et copieux, est apprécié de tous. En sortant de table nous sommes attendus par une jeune et jolie guide qui nous fait visiter le village en nous racontant son histoire. C'est très intéressant et deux couples présents ont eu le plaisir et la fierté d'apprendre que l'origine de ce site était due à Monseigneur "Ramon"(serait-ce un ancêtre éloigné venu du Nord ?).

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La visite terminée il nous reste une bonne heure de quartier libre et c'est là qu'un cortège impressionnant de motards de la police et de grosses bagnoles nous déposent notre Ministre de la Culture sur la place du village. Les édiles l'attendaient alignés en rang d'oignons mais elle traversa très vite cette rangée pour venir serrer la main de Marc et moi-même. J'ai pris le temps de me présenter "Président des randonneurs de Valras Plage". Elle a alors prétendu regretter de ne pas être en rando avec nous et s'est envolée dans le cortège des municipaux, journalistes et gendarmes. Vêtue d'un smoking noir elle ne faisait pas défaut à sa renommée d'élégance. Marc et moi en furent "espantés"(*) et c'est à regret que nous nous sommes lavé la main droite quelque temps plus tard. Bon, finalement, une récente émission de télévision nous fait penser que l’on aurait pu se laver les mains plus tôt.

La journée s'est terminée par un pot en terrasse. Le bus nous a reconduits à Guy Combes où nous sommes arrivés vers 19h. J'ai fait applaudir Sonia, Laurette, Serge et le chauffeur et nous sommes rentrés à la maison. 

Ce fut donc une belle journée, riche en évènements imprévus Merci Sonia, Laurette et Serge.

(*) Espanté, en patois local signifie : fortement étonné.

image-20250609082357-3.pngCe même jour, l’autobus ayant limité le nombre des participants à la journée « train jaune » il était bon d’avoir aussi une rando du vendredi pour ceux qui restent à Valras Plage. C’est donc Maxime qui a accepté de les guider sur le parcours de « l’œil doux ». Une marche de 10 km avec 110 m de dénivelé. Ils et elles sont une quinzaine, le temps est beau. C’est un bel endroit, notamment « l’œil Doux », étrange trou d’eau, clin d’œil du paysage forestier alentours.

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Merci Maxime pour t’être dévoué un vendredi.

image-20250609095044-4.png  Mardi 27  Il était prévu d’aller sur le Caroux mais le scrupuleux Louis a reconnu les lieux, il y a trouvé des obstacles et a donc décidé de faire une randonnée vers « l’Abbaye de Fontfroide ». Nous ferons avec « loui », pardon, lui (jeu de mot prisé par Denis), 15 km avec 400 m de dénivelé. C’est une belle randonnée que nous commençons à bien connaître sans nous en lasser.

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Merci Louis et à bientôt.

image-20250609100513-3.png   Vendredi 30  Jean nous guide aujourd’hui en partant de Murviel-Lès-Béziers sur la boucle nommée « les pigeonniers » parce que l’on y voit des pigeonniers. Elle fait 10 km avec 160 m de dénivelé. Nous sommes 13. La journée est chaude (enfin !) quelques uns commencent à s’en plaindre… Nous ne ferons pas le détour jusqu’au hameau de Veyran.

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Merci Jean et à la prochaine !

Courrier des lecteurs

Le 20/05/2025 à 14:34, par Nadine 1
Merci à Monique pour le bel album photos du voyage en Corse. Ne manque que le parfum enivrant et si caractéristique de l'ile au printemps. Ouvrir un album est aussi une forme de voyage accessible à tous, super !

Humour

Initiation aux « contrepèteries »

C’est juste pour vous informer, dans cette gazette, lorsque j’ai mis une partie de texte en italique il s’agit d’une contrepèterie. A vous d’en trouver le sens caché.

Quelques exemples faciles pour les débutants : « Les jeunes filles donnent leur cœur aux vaincus » ; « Pour atteindre le trou du fût, il faut écarter les caisses ».

Parfois nous en faisons sans nous en rendre compte, Coluche citait un exemple avec la pub : « Mammouth écrase les prix ». Si vous avez un ami qui s’appelle Frédéric, vous en faites une lui disant : « Salut Fred ! » et c’est avantageux pour lui, par contre pour Patrick, « Salut Patrick » n’est pas glorieux…

Si vous avez du mal à trouver les solutions, demandez à Nadine 2…

image-20250609104408-5.pngRecettes de « BIEN-ETRE ».

La chronique de Brigitte 

MA PETITE SEANCE BIEN-ETRE MAI 2025 -  ECZEMA

Les causes de l’eczéma peuvent être externes, provoquées par des allergies multiples et variées, et internes avec les allergies alimentaires. Le stress, le surmenage, les angoisses augmentent les réactions. Il se manifeste sur une partie du corps, à n’importe quel âge, sous différentes formes d’intenses démangeaisons.

Dans le cas d’allergies alimentaires, il faut éviter le plus possible l’aliment allergène, souvent les laitages, fromages, gluten et hélas le chocolat, surtout pendant les crises. C’est souvent des produits que l’on aime consommer. Alors ne pas se priver mais rester très attentif dès que ça commence à gratter sérieusement.

Ensuite, nettoyer le foie et la vésicule pendant une bonne semaine avec les plantes telles que le chardon-marie, le romarin, l’aubier de tilleul…. Vous le savez, je vous le conseille souvent.

L’homéopathie apporte des réponses intéressantes à l’organisme mais il faut être très précis dans la description des symptômes, pour traiter correctement. Le médecin homéopathe vous aidera à prescrire les bons produits et dosages.

En utilisant les huiles essentielles pour l’eczéma, généralement, on constate une nette amélioration des symptômes au début. Ne pas dépasser les doses, soit 2% d’huile essentielle (HE) pour 98% d’huile végétale (HV). Afin de limiter les effets de l’eczéma, il faut travailler sur les défenses immunitaires et sur l’identité. Dans tous les cas, un accompagnement avec un professionnel de santé est nécessaire.

Le plus important est de calmer les démangeaisons. Pour une fois, j’indiquerai des recettes par tranche d’âge et pour des enfants.

Enfants à partir de 3 ans, en massages : 1 goutte HE Lédon du Groênland pour 18 gouttes HV amande douce. Masser le plexus solaire et le flanc droit le soir au moment du coucher pendant 3 semaines

  • Enfants de plus de 7 ans, à ingérer : 1 goutte HE estragon pour une cuillère à moka HV onagre ou miel. Prendre 2 gouttes du mélange matin et soir pendant un mois.
  • Adultes : 2 gouttes HE estragon pour une cuillère à café HV onagre (ou miel si vraiment vous n’aimez pas le goût) Prendre 2 gouttes du mélange matin et soir pendant un mois.
  • Eczema dans les oreilles : l’huile végétale de nigelle peut donner de bons résultats et ‘a pas de contre indication. On peut l’utiliser seule sur l’endroit concerné.
  • L’huileessentielle d’achilée millefeuillecalme toutes les démangeaisons. L’inconvénient c’est qu’elle est neurotoxique donc il faut beaucoup la diluer. On peut réaliser un baume anti-gratouillis avec 1% HE achilée pour 99% beurre de karité ou HV nigelle. Appliquer le baume sur l’oreille 3 à 4 fois par jour jusqu’à 10 jours. Arrêter une semaine et reprendre si nécessaire jusqu’à disparition des symptômes.
  • En cas de fortes démangeaisons : préparer 0,5 ml HE menthe poivrée + 0,5 ml HE camomille allemande + 1ml HE katafray pour 98ml HV calendula

A savoir l’huile végétale de nigelle fait des merveilles surles mycoses, l’acné juvénile, le psoriasis, les allergies cutanées, la varicelle. Appliquer directement sur la peau aussi souvent que nécessaire.

On retrouve quasi les mêmes préconisations pour le psoriasis. Je vérifierais pour une prochaine rubrique si je trouve des informations complémentaires.

En attendant, portez-vous bien. Cette lettre ne remplace pas la visite chez le médecin mais si cela peut aider, tant mieux. Et si vous constatez qu’une huile essentielle ne vous convient pas, ne pas insister.

Sources :

  • 102 maladies du siècle – Dr JP Willem
  • Eczema et dermatoses – Dr Menat decembre 2019
  • Eczema et psoriasis – Santé et nutrition janvier 2022
  • RDV aroma février 2025 – Elske Miles
 

Ainsi s’achève le numéro 36 de LA GAZETTE DE L’ASLV, en espérant que sa lecture vous aura intéressés je vous dis : « à bientôt sur les chemins, et sur les pages des prochaines GAZETTES ».

En attendant, vous pouvez retourner à vos occupations habituelles !...

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NOTA : D'autres photos correspondant à ces évènements ainsi que les dernières gazettes sont visibles sur le site valrasrandosloisirs.

La Gazette de l’ASLV 

Rédacteur : Alain BRUNEL Président ASLV dit BAROUDEUR

Assistante de rédaction : Liliane BRUNEL RIBAS dite LILI MORENA

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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