La Gazette de l'ASLV n°6 AVRIL 2023

   La Gazette de l’ASLV   

N°6 du 16 au 30 avril 2023

La dernière réunion de bureau m’a comblé d’aise. Nous avons trouvé nos marques, nous sommes cinq comme les doigts de la main (j’évite intentionnellement une comparaison doigt par doigt). Chacun s’exprime sans contrainte, nous sommes vraiment une équipe de choc ! Je vous la décris en quelques mots en commençant par la gent féminine parce qu’il me reste des relents de galanterie. Les errances du passé, ne s’effacent pas facilement, tant pis pour les féministes et les adeptes du genre qui verraient bien voir nos baroudeurs vêtus de jupettes, ou pourquoi pas en bas résilles ? Mais revenons à mes descriptions :

• Laurette, elle est connue à présent, nous l’avons tous vu à l’œuvre seule ou aidée par son mari Serge, efficacité et sens du détail sont ses préoccupations. D’une table de pique-nique au milieu d’une forêt, elle nous fait un buffet digne du « Camp du Drap d’Or ». Et en tant que trésorière adjointe, rien ne lui échappe.
• Isabelle, c’est la Trésorière qui a pris ses marques, elle fait du « copier-coller » intelligent, ainsi ça ne se voit pas. Et lorsqu’elle a un dossier à transmettre on ne peut qu’apprécier sa rigueur et son efficacité. Le tout avec le sourire et l’humour qui lui va bien.
• Jean-Luc, c’est un ancien de la maison, il a pris à cœur la mission de Responsable des Loisirs, tambour battant. Il anticipe, il suit, organise, prend de bonnes initiatives. Tout cela en continuant à guider des randonnées et en faisant du vélo car il a le souci de garder la forme physique. Et en plus, car il y a un plus, il est « Monsieur Chouquettes », le mardi, à la pause de 10-11 heures, il nous offre ces petites gâteries qui nous aident à reprendre les chemins avec plus d’entrain.
• Denis, que dire ? Que des superlatifs, il maîtrise tant la fonction de Secrétaire Général. Il a si bien organisé son poste au fil de son expérience de quelques années que tous les documents sont archivés, toutes les photos (des milliers) sont dispatchées et classées. Les comptes-rendus, les programmes, notes, messages, tombent sans le moindre retard. Je crois l’avoir déjà dit, mais tant pis, c’est un adjoint rêvé pour un Président tel que moi découvrant la maison.
• Alain, ben c’est le Président, alors il préside…

Voilà, j’ai ainsi fait mon introduction, je vais pouvoir passer au vif du sujet, les randos.

Avant, un mot sur mes intentions, si je me suis permis de décrire les membres du bureau ce n’est pas parce que j’oublie le reste des adhérents. En fait, j’ai en tête depuis que j’écris cette Gazette de vous parler aussi avec quelques détails de tous les membres de l’ASLV, les anciens, les nouveaux, tous sont dignes d’intérêt. Ne serait-ce que parce qu’ils ont eu le besoin de s’inscrire à une association sportive, mais vous verrez qu’il y a aussi parmi eux des gens étonnants.   

Et je vous rappelle que vous pouvez m’envoyer des messages et que vous avez un Livre d’Or à votre disposition. A ce jour, seuls trois d’entre vous l’ont utilisé, trois, un chiffre fatidique concernant deux randonnées !!!...

 Mardi 18 OLMET « Puech de la Gardie » avec Jean-Louis   Pour aller stationner au parking du Col de la Défriche il fallait un spécialiste tel que Jean-Louis, de là une superbe rando nous attend. Nous sommes une dizaine de randonneurs prêts à grimper 450 m et arpenter 17 kms sur un itinéraire donné « Moyen ». Moyen en difficulté peut-être mais supérieur en beauté, nous marchons longuement sur une piste qui monte doucement en nous laissant admirer une superbe vallée avec le hameau d’Olmet perché sur son mamelon. Vers l’Est le Mont St Baudile au fond, des portions de l’autoroute A75 au loin et au Sud-est le Salagou qui s’appuie sur le Mont Liausson. C’est le printemps, les fleurs sont là, en majorité des asphodèles.

Le saviez-vous ? Les asphodèles sont des plantes vivaces monocotylédones qui appartiennent à la famille des Liliacées selon la classification classique de Cronquist (1981) et forment le genre Asphodelus. La plupart des espèces poussent autour du bassin méditerranéen et ont une prédilection pour les sols calcaires.» Floraison Les fleurs des asphodèles très prisées des abeilles et d’autres insectes n’apparaissent qu’une année sur l'autre, entre avril et mai. Milieu Les asphodèles sont des plantes à fleurs d’origine méditerranéenne. On les retrouve également dans les Pyrénées, les Cévennes, et même du côté de la Bretagne et de la Galice, surtout dans les prairies sèches et rocailleuses. Ces plantes vivaces se développent sur des sols pauvres, secs et calcaires, dans des endroits bien exposés au soleil. Elles craignent le gel, et ont le don de résister au feu et de reconquérir les terrains dévastés par les incendies. Plantation La plantation des asphodèles se fait de septembre à octobre, et pour certaines espèces entre février et mars. Choisissez un terrain calcaire ou acide (selon les espèces). Pour les asphodèles plantés sur un terrain acide, que le sol soit caillouteux ou sableux, il est préférable qu’il soit très drainant. Les asphodèles se développent mieux quand ils sont bien exposés au soleil et loin des arbustes. Leur multiplication se fait par division ou par semis. Intérêt apicole Les fleurs des asphodèles sont très mellifères. Elles représentent une excellente source de nourriture aux abeilles qui en produisent un miel doux, délicat et au goût subtil. Utilisation L’asphodèle est une plante comestible  aux vertus médicinales. Elle a des propriétés diurétique, laxative et tonique. - les graines : consommées comme condiment, au goût proche de celui des graines de pavots et de coquelicot.- les tubercules : riches en amidon et consommés depuis l’antiquité. Juteux à l’intérieur, on les préfère jeunes et on les cuit sous les cendres. - les feuilles : cuites à l’eau, elles perdent leur goût amer pour devenir sucrées et tendres. À consommer avec modération, parce que légèrement toxiques. - les fruits : consommés crus ou cuits, ils ont un goût qui rappelle celui des petits pois, avec une nuance plus sucrée.

Arrivés à l’embranchement que nous devons prendre à gauche, nous décidons d’un commun accord de pousser jusqu’à la Chapelle de Saint Amans pour y déjeuner.

« Cette chapelle a été édifiée en 1870 sur le chemin menant de Bédarieux à Lodève à travers l'Escandorgue (actuel GR7) en l’honneur de Saint Amans, évangélisateur de Lodève et de Rodez. Jusqu’au début des années 1900 en période de sécheresse elle faisait l’objet d’un pèlerinage pour faire tomber la pluie. »

Heureusement ! C’eut été dommage de déjeuner ailleurs, la Chapelle est belle, elle culmine, nous permettant de prendre notre repas avec une vue grandiose sur la vallée. En plus vers le Nord, à droite des Monts d’Orb on aperçoit une boule qui désigne la proximité du temple bouddhiste Lérab Ling, et au Nord-est on peut voir un petit triangle se dessiner à l’horizon, c’est le sommet du Pic Saint Loup.

    

Repus et reposés nous rebroussons chemin pour retrouver l’embranchement que nous prenons à droite, car si en montant c’était à gauche, en descendant c’est à droite comme Pierre Dac aurait pu le dire (car il a dit : « mon avenir est devant moi, et derrière chaque fois que je me retourne »)… Au bas de la vallée nous traversons Lavalette puis remontons par à coups jusqu’à Villecun. Nous restons sur la route au dessus du village et retrouvons nos voitures au parking de la Défriche.  

Sur la route du retour, pause à l’Intermarché de Clermont l’Hérault car il reste du miel.

Merci Jean-Louis pour m’avoir fait découvrir cette rando, elle manquait à mon catalogue.

Arrivés à Valras les guides de randonnée ce sont retrouvés au local pour la Commission rando MAI-JUIN. Ainsi, les programmes des dernières randos sont bouclés jusqu’à la trêve de juillet-août.                                             

 Vendredi 21 CEBAZAN « Dolmen & Clapas » avec Denis Un parcours de 8 km au lieu de 10 (légèrement raccourci par Denis à cause d’une averse en embuscades) avec 200 m de dénivelé  au lieu de 170 (car le raccourci n’a pas impacté les montées). Avec deux participantes en « galop d’essai », Nathalie et Lou, nous voici donc une vingtaine pour parcourir une nature âpre et sauvage puis douce et verdoyante, dont l’histoire s’écrit dans les paysages et dans les pierres. Au cœur du vignoble, minéral et authentique, cette balade vous mène de ruines en vestiges sur les traces du passé !

               

Nous partons de l’ancienne cave coopérative fermée sans oublier qu’au retour on pourra s’arrêter à la nouvelle qui est tout près et ouverte. On commence par arpenter un large chemin qui monte doucement mais surement et nous conduit au sommet du parcours.

Nous observons que des cistes bleues ont commencé d’éclore et d’autres fleurs sauvages égayant notre passage.

   

Une descente nous mène à un détour du chemin où se trouve une grande citerne. De cet endroit, possibilité de faire un aller-retour jusqu’au dolmen. Nous poursuivons ensuite, sur le sentier qui monte et passe près des ruines du château de Camp Redon. On voit des clapas. Ce sont de longs tas de pierres érigés à la suite du défonçage et de l'épierrement d'une terre en vue d'en faire un champ et des bories en excellent état de conservation.

Puis nous redescendons pour nous retrouver à un carrefour où se trouve un superbe four à chaux, que l’on peut visiter.

Profitant de la pause, Nathalie, nous fait une série de « selfies » avec tous les participants par petits groupes. Cette jeune femme (par rapport à nous) et sa fille Lou (presque bachelière), ont été des compagnes de rando très agréables et sympathiques.

Il faut dire que ce sont des filles des « Hauts de France » et les « gens du Nord » sont bien connus pour leur convivialité, parlez-en à Sonia ou Marc …par exemple.

Nous arrivons à l’extrémité Nord-ouest de Cébazan que nous traversons entièrement pour revenir à l’ancienne coopérative en face d’un joli clocher que Monique ne manque pas de photographier.

Merci Denis

Dimanche 23 COLOR RUN organisé par la mairie de VALRAS PLAGE quelques adhérents de l'ASLV ont répondus présent pour aider à l'organisation de cet évènement. 

  

Mardi 25 GRAISSESSAC « Le Devois » avec ALAIN  Hé bien non ! Nous l’avions tant rêvée celle là qu’elle se termine en eau de boudin, reportée aux calendes. Nous avons dû la remplacer pour risques d’averses, car s’il pleut la descente est dangereuse. Nous avons choisi une autre rando plus à l’ouest et moins pentue :

GRUISSAN « Les Caunes » avec Jean-Louis. Et comme le hasard fait bien les choses, il se trouve que je n’aurais pas pu diriger  « Le Devois » j’ai depuis quelques jours une crise d’arthrose au genou gauche qui provoque une vive douleur dès que je monte ou descend. Nous ne sommes que 6, mais des vétérans, ceux qui sont toujours là quel que soit le temps et la difficulté. J’ai nommé, Jean-Louis et son épouse Jacqueline (seule féminine), Alain Bories, Pierrot, Denis et votre Président en souffrance.

  

C’est une rando que nous avons parcourue le 21 février. Pour les commentaires du parcours vous reporter à ma Gazette n°2.

La seule différence est que nous avons reculé un peu l’heure du déjeuner, ce qui nous a permis de manger sur une table.

Merci Jean-Louis, deuxième essai transformé !

Vendredi 28 AGDE « Le Mont St Loup » avec LAURE  Pas loin de 30 personnes avec Laure pour ce parcours de 9 kms, facile, mais plutôt 150 m de dénivelé et pas 50 comme annoncé. Pour une fois que je ne suis pas là les marcheurs et surtout les marcheuses sont de retour, bon, j’en suis heureux quand même, il fallait bien que je soigne mon genou pour pouvoir reprendre les prochaines randos    plus difficiles.

Vous êtes donc partis à l’assaut du Mont Saint Loup ! Comme des aventuriers vous avez découvert le long de cette balade les somptueux panoramas et les vestiges historiques qu’abrite cet ancien volcan des Puys d’Auvergne à 113m d’altitude. En passant par les pinèdes odorantes, les  couleurs qui se détachent sur ces différents panoramas vous ont éblouis tels ceux d’une palette d’artiste : les divers bleus de la Mer Méditerranée, les étendues verdoyantes du golf du Cap d’Agde et de la réserve du Bagnas, la brillance de l’étang de Thau, le noir des terres basaltiques et celui de la « Tour des anglais » De quoi ramener de merveilleux souvenirs !

Le Bagnas est une zone humide littorale méditerranéenne de 600 ha environ, véritable poumon vert entre les stations balnéaires du Cap d’Agde et de Marseillan plage. Classée Réserve Naturelle Nationale depuis 1983 et Site Natura 2000, cet espace protégé, ancienne saline, a été acquis par le Conservatoire du Littoral dans les années 2000. Ce site accueille une biodiversité importante liée à des milieux naturels variés (lagunes, sansouïres, prés salés…) et abrite ainsi une faune et une flore très riches : oiseaux, reptiles, amphibiens, flore… Les paysages et milieux naturels de ce lieu d’exception sont le résultat de nombreux phénomènes naturels couplés à des activités humaines aussi variées qu’anciennes. Le site est géré depuis plus de 35 ans par l’ADENA, association gestionnaire qui a des missions de préservation du patrimoine naturel mais aussi de sensibilisation du public.

 C'est un choucas des Tours;

Merci Laure et bravo, c’était vraiment une balade à ne pas manquer.

 Ce qui nous attend les prochaines semaines

EN MAI  Une journée rencontre aura lieu le mardi 16 aux Gorges de Colombières. Avec participation de l’ASLV pour le déjeuner en commun.

EN JUIN Le repas de fin de saison aura lieu mardi 20 à Béziers Plage  -sans plage mais avec des paons…

De l’humour pour nous détendre 

Une petite question de conscience

Cette question a réellement été posée pour un entretien d’embauche.

Tu conduis ta voiture dans une nuit de tempête terrible. La visibilité est presque nulle, les vents sont atroces.Tu passes devant un arrêt d'autobus, isolé, où attendent trois personnes: 1. Une dame âgée en sérieux danger de mort. 2. Un vieil ami qui t'avait déjà sauvé la vie. 3. La femme (ou l'homme) de tes rêves, ton partenaire idéal.

QUESTION : Tu ne pourrais prendre qu'un seul passager à bord, qui prendrais-tu?

Penses-y bien avant de continuer… Ceci est un dilemme moral et éthique qui a été utilisé en entrevue de travail. Tu pourrais prendre la vieille dame, car elle est en danger de mort, et il serait logique d'essayer de la sauver en premier. Ou tu pourrais prendre ton vieil ami, puisqu'il t'a sauvé la vie, ce serait une bonne occasion de lui rendre un service à la hauteur.Cependant, tu ne rencontreras peut-être plus jamais le partenaire idéal...

La personne interviewée qui a été engagée (parmi 200 candidats) n'a pas hésité à donner sa réponse. J'adore cette réponse ! QU'EST-CE QU'IL A DIT ?Simplement: "Je donnerais les clés de la voiture à mon vieil ami, et je le laisserais prendre la vieille dame pour l'emmener à l'hôpital. Moi, je resterais là pour attendre l'autobus avec la femme de ma vie".

Ce candidat était très fort, il est sorti du blocage dû au simple choix de l’une des trois options,  il fallait y penser mais moi j’aurais répondu : « La Dame est vieille et sur le point de mourir, ne prolongeons pas ses souffrances. La femme de ma vie, j’en ai déjà une à la maison, elle me suffit largement. Comme je suis pour LES COPAINS D’ABORD j’aurai embarqué mon ami sans lui prêter ma voiture ! »

Et si ça se trouve, j’aurai été embauché !?...

Ainsi s’achève numéro 6 de LA GAZETTE DE L’ASLV, en espérant que sa lecture vous aura intéressés je vous dis : « à bientôt sur les chemins, et sur les pages des prochaines GAZETTES ».

NOTA : D'autres photos correspondant à ces évènements ainsi que les dernières gazettes sont visibles sur le site valrasrandolsoisirs.