La Gazette de l’ASLV
N°5 du 1er au 15 avril 2023
Mais où sont passés nos premiers avrils d’antan ? Plus de farces, plus de canulars, plus de poissons collés dans nos dos … Bon, les premières sorties ont bénéficié d’une météo souriante, dans notre région les nuages sont souvent balayés par le vent, c’est plus important et nous permet de garder le sourire malgré l’absence de blagues.
Ce mois d’avril, sans poisson, débute par une grande journée dont la mise au point s’est avérée compliquée. Un bus de 57 places, pas une de plus, nous conduira dans la région de Collioure afin de faire une belle rando pour les plus courageux et du tourisme pour les autres. L’ASLV comprend à ce jour, 143 adhérents, alors c’était sûr qu’il y aurait quelques déceptions. Pour les chanceux participants ce fût une belle journée comme vous pourrez le voir ci-après.
Mardi 4 COLLIOURE avec MARC sans faire frémir le moindre poil de sa moustache, Marc nous a conduits en Maitre sur les chemins escarpés de la côte méditerranéenne de Paulilles à Collioure en passant par Port-Vendres. Les courageux étions 32, mais certains avaient présumé de leur force. Faut dire que cette rando est donnée « moyenne » alors qu’elle est « difficile ». Heureusement en arrivant sur la place du phare de Béar, Marc a convaincu un automobiliste très aimable de conduire à Port-Vendres quatre de nos randonneurs épuisés. Ce Monsieur était un belge et je lui tire mon chapeau !
Donc, il s’agit d’un parcours de 10 km avec environ 400 m de dénivelé, plutôt rude sur des petits chemins caillouteux avec des pentes raides et montées abruptes. Le paysage est d’une beauté exceptionnelle. Le ciel est clair, la mer bleue jette ses vagues sur les rochers pour les éclabousser d’écume blanche. Le vent est violent, nous le subissons fortement au passage des points hauts.
Au départ, Gilbert nous montre que nous traversons les restes d’une usine de dynamite, par la suite après ces fameuses montées et descentes nous arrivons sur le parking du phare du Cap Béar. Nous repartons délestés de quatre membres que nous retrouvons à Port-Vendres pour le déjeuner sur l’herbe, non loin de la mer.
La deuxième partie commence par la traversée de Port-Vendres et plusieurs montées d’escaliers, c’est dur les escaliers !... Mais la redescente avec la découverte de la baie de Collioure est un émerveillement qui nous fait rapidement oublier nos douleurs. Nous retrouvons alors nos camarades touristes sur une terrasse avec un bon rafraîchissement.
COLLIOURE avec SONIA Il faut bien le dire, c’est à Sonia que nous devons cette belle journée. Elle en avait déjà organisé des similaires dans le passé c’est donc d’une main experte et avec rigueur qu’elle avait tout prévu, le bus, les visites, les horaires, les tarifs, les repas, les compléments en douceurs et boissons.
Après avoir déposé les randonneurs à Paulilles, le bus s’est arrêté à Banyuls pour une visite de la ville et de la cave de son fameux muscat. Les jolies statues d’Aristide Maillol n’ont pas laissé les visiteurs indifférents.
Aristide Maillol (1861-1944), amoureux des formes, croquait inlassablement les silhouettes. Il a un amour fondamental pour le corps féminin, pour sa sensualité, pour la beauté des courbes. Maillol dit : « le sculpteur est un homme amoureux des formes. Et c’est vraiment cela, car dans le corps féminin, dans une sorte de rondeur, il trouve son idéal ». Les corps de ses muses, Clothilde tout d’abord, son épouse et modèle, puis plus tard Dina, qui l’accompagnera jusqu’à la fin de sa vie. Et puis il y a la Catalogne, et Banyuls-sur-Mer, son village natal et source d’inspiration pour l’artiste. Il y restera très attaché toute sa vie, y revenant chaque hiver. Il y a l’idée qu’il baigne totalement dans cet univers catalan. Cet attachement à ce Sud est pour lui une sorte de réincarnation d’une Antiquité rêvée. Pour lui, dans la Catalogne, il y a la survivance de la Grèce antique qui est extrêmement importante.
Ce fut ensuite Port-Vendres, le repas tiré du sac et Collioure. A la vue des boites d’anchois, de sardines et d’autres souvenirs aperçus dans les sacs, j’ai compris que les cartes bleues avaient chauffé.
A 17h30, nous sommes tous remontés dans le car pour retourner à Valras-Plage, oh ! mais une dernière surprise nous attendait ! Après quelques km d’autoroute, Sonia fait arrêter le bus sur une aire de stationnement et nous offre un apéritif. Cette escapade tombait le jour de son anniversaire, nous le lui avons donc joyeusement fêté.
Merci Marc pour la rando et Sonia pour le tourisme, refaites nous des journées comme celle-là !
Les GRANJOTS avec DENIS Eh oui, ce n’est pas tout ce quatre avril, Denis, qui ne faisait pas partie du voyage à Collioure a décidé de faire une rando pour occuper les 86 adhérents (143-57) étant restés sur place. Deux d’entre eux, ont répondus à l’appel ! C’est pas beau ça ? En tout cas nous pouvons féliciter Simone, Manu et Denis pour leur entrain !
Il s’agit d’une boucle de 13 km avec un faible dénivelé. Départ et arrivée à la cave coopérative de Murviel –les-Béziers. Ah, mais c’est une œno-rando !? Avec Denis, pas de hasard … Le commentaire ci-dessous est explicite…
En parcourant ces différents sentiers, c'est toute la palette des vins du Languedoc héraultais que l'on peut découvrir...Après un démarrage tout doux sur petite route de vigne en direction de Saint Génier de Fontedit, vous vous retrouvez rapidement à louvoyer sur de larges pistes, de parcelle en parcelle. Au kilomètre 3, la descente en fond de vallon réserve quelques belles surprises. Un peu plus loin, le domaine Galtier vous accueille durant les heures d'ouverture du caveau. Le caveau passé, quelques panneaux vous donneront sûrement envie de découvrir tous les cépages du territoire. La boucle finit comme elle a commencé : sur les hauteurs de Saint Génies.
Merci Denis c'était courageux !
Vendredi 7 SETE La corniche avec SONIA
Serions-nous en train de vivre une période Sonia ? La voici qui reprend le manche pour cette rando à Sète. Nous partons d’un parking à coté de la plage, suivons la plage et montons le long de la Corniche, jusqu’au Port de Sète. Nous sommes 22, nous allons parcourir 11 km et monter environ 250 m. Il fait beau, nous retrouvons les couleurs et les conditions atmosphériques de Collioure sans le vent. En montant nous sommes un peu étonnés de voir sur les petites plages en contrebas des gens qui se baignent et quelques jolies créatures en bikini prenant le soleil. Côté Mont Saint-Clair, on peut voir la bordure du cimetière marin où repose entre autres Paul Valéry et nous passons devant un étrange miroir aux formes tarabiscotées. Un peu d’attention et l’on comprend qu’il s’agit de la carte de la Méditerranée.
Bien sûr, on me parle de Brassens, non, il n’est pas enterré sur la plage comme il l’a chanté, ce n’était pas vraiment son vœu, c’était pour faire une de ses plus jolies chansons… :
« Cette tombe en sandwich entre le ciel et l'eau
Ne donnera pas une ombre triste au tableau
Mais un charme indéfinissable
Les baigneuses s'en serviront de paravent
Pour changer de tenue et les petits enfants
Diront "chouette, un château de sable" »
A Sète, nous faisons une pause terrasse sur la place qui se trouve en face de la boutique « Pralus », ce n’est pas par hasard car la plupart d’entre nous savent que cette boutique vend une brioche aux pralines très estimée des connaisseurs. Sonia avait donc prévu que nous voudrions en profiter pour en ramener à la maison, alors, afin d’être sure qu’il n’en manquerait pas, elle a téléphoné la veille à ce magasin pour qu’ils nous en garde. Ça c’est de l’organisation !
Au retour, arrêt devant l’église décanale Saint Louis, quelques goélands nous rient au nez. Passage devant une statue de Richard Di Rosa aux formes étranges mais voluptueuses, bon ! C’est de l’Art Moderne, où peut-être contemporain ?
Nous redescendons jusqu’aux véhicules et il est presque 19h lorsque nous arrivons à la maison. Encore une super journée de passée ! Merci Sonia
Mardi 11 SOUMONT Les balcons avec LOUIS
Nous reprenons le programme normal du mardi à 22 marcheurs pour les syndicats et 21 pour le gouvernement, le parcours est de 12,5 km avec 420 m de dénivelé.
Cette randonnée au départ de Soumont, petit village perché au panorama surprenant, propose d’emprunter des anciens chemins qui étaient tombés à l’abandon, pour rejoindre et visiter ce haut lieu de l’art roman qu’est le prieuré Saint-Michel-de-Grandmont. La fin du parcours se fera sur les pas des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle, sur la Voie d’Arles (GR 653).
On se souviendra d’une descente dans un petit sentier ombragé, une descente qui n’en finit pas et nous fait penser qu’il faudra en remonter autant. Au fond du vallon, le torrent à traverser à gué est complètement à sec.
Le passage au village « Le Bosc » surprend également perché en haut d’un mont, 1370 habitants y vivent, mais où sont-ils ? Nous ne voyons personne. Nous passons ensuite sur une falaise en granit, on peut voir en contrebas des amateurs d’escalade à l’entrainement. Nous déjeunons assis sur les bords du chemin qui arrive au Prieuré de Grandmont pour être à l’abri du vent.
Nous faisons ensuite un tour à l’accueil de ce grand ensemble religieux en nous promettant de le visiter une fois prochaine. Vers la fin du parcours, une guinguette abandonnée, décorée de disques 45 tours en vinyle nous offre des tables et des bancs, dommage, pour le repas de midi, c’était trop loin. Mais guinguette égale musique, alors nous poussons un peu la chansonnette. La randonnée se termine par la traversée de Soumont.
Après être remontés dans nos voitures, comme le veut la tradition lorsque l’on est au dessus de Lodève, nous faisons escale à l’Intermarché de Clermont l’Hérault. C’est pour acheter du miel comme Nadine nous l’a conseillé…
Encore une belle rando au palmarès de l’ASLV.
Merci Louis
Vendredi 14 AGDE Les Verdisses avec MARC
Et voilà, la météo a encore frappé et la sagesse nous a poussés à reporter cette rando à des jours meilleurs.
Car s’il m’eut plu qu’il n’ait pas plu, il a plu plus qu’il eut fallu mais pas assez pour nos jardins… Sans commentaires.
Merci Marc
Des adhérents qui participent Merci à Jacques pour ce montage rappelant une partie de nos pérégrinations.
Ce qui nous attend les prochaines semaines
EN AVRIL
Mardi 18 : OLMET “Puech de la Gardie” avec Jean-Louis déniv. 450m 17 kms Moyen
Commission rando MAI-JUIN au local après la marche.
Vendredi 21: CEBAZAN “Dolmen & Clapas“ avec Denis déniv. 170 m 10 kms
Mardi 25 : GRAISSESSAC “le Devois” avec Alain déniv. 668 m 10,74 kms Difficile
NB : après vérification à l’aide de « Visorando » il y a une erreur sur le programme, 1000 m, c’est le sommet de la rando, au Mont Agut mais le dénivelé positif est ci-dessus en rouge. Ce n’est donc pas si terrible !
Vendredi 28 : AGDE “Mont St Loup” avec Laure dénivelé 50m 9 kms Facile
EN MAI Une journée rencontre aura lieu le mardi 16 aux Gorges de Colombières. Avec participation de l’ASLV pour le déjeuner en commun.
EN JUIN Le repas de fin de saison aura lieu samedi 17 à Béziers Plage -sans plage mais avec des paons…
Spectacle Jean-Paul pousse un autre « Grand cri d’amour » Dimanche 16 avril à 18h salle Michel GALABRU à NISSAN-les- ENSERUNES. Si quelques uns d’entre nous ne l’on pas encore vu, c’est probablement la dernière occasion à ne pas manquer…
Quelques perles pour nous détendre
Ce sont de réels appels au 18 relevés par un pompier.
"J'appelle pour remercier vos collègues qui ont participé au décès de mon épouse hier après-midi. Ils ont été remarquables. Ça fait du bien dans ces circonstances."
"J'ai été opéré cet hiver de la tyrolienne.
- Vous voulez dire de la thyroïde ?
- Non, pas de la typhoïde, la tyrolienne, je vous dis !"
"Vous imaginez ? C'est le deuxième accident mortel que je subis en moins d'un an !"
"Ici, l'imprimerie Legrand. On a deux employés qui sont coincés depuis trente-cinq minutes dans le local de reproduction ! Impossible de les faire sortir"
Ainsi s’achève numéro 5 de LA GAZETTE DE L’ASLV, en espérant que sa lecture vous aura intéressés je vous dis : « à bientôt sur les chemins, et sur les pages des prochaines GAZETTES ».
NOTA : D'autres photos correspondant à ces évènements ainsi que les dernières gazettes sont visibles sur le site valrasrandolsoisirs.