J’ai fait un rêve « étrange et pénétrant » :  

Mais la trompette qui jouait « ce n’est qu’un au-revoir » m’a réveillé et j’ai alors réalisé que ce rêve était une réalité.

L’Assemblée Générale de 2024 est donc passée, la randonnée du « Père Noël » ouverte à tous a été faite, cette année est close. Chacun d’entre nous ira faire Noël et Année nouvelle comme il l’entend et nous nous retrouverons pour la première sortie de 2025 le vendredi 3 janvier.

Le bureau se joint à moi, pour vous souhaiter de bonnes fêtes !  

   Que s’est-il donc passé pendant ce mois de décembre. Mardi 3 nous sommes allés à Nébian sur le circuit nommé « de la tourelle aux meules » avec Jean-Luc. Dénivelé 500m – 15 km – Moyen. La météo s’est montrée clémente, Jean-Luc peut la remercier car la randonnée n‘a pas dû être annulée à l’instar des précédentes. Les participants au nombre de 30 remercient également la météo car ils ont eu leur chouquette.

Ce circuit nous fait découvrir la richesse des paysages de Nébian. Depuis la colline de la Ramasse, point le plus haut de la randonnée, en passant par le Mas de Roujou puis la Tourelle, il nous a conduit à la chapelle Saint-Jean et emmené au tènement des Baumes en franchissant la Dourbie. Au retour, notre sentier passe par la colline de Pichaures, vue panoramique 360°. Nous terminerons par le chemin aux 1000 plantes, sentier botanique créé par les enfants de l’école, la source Navis et le vieux village.

Le déjeuner près de la Chapelle dans un bel espace vert équipé de tables et bancs nous a rappelé l’époque où nous avions apéro et kémia, cependant en petit groupe pour cause de « Covid ».

Nébian est tout près de l’Intermarché de Clermont-l’Hérault, alors nous ne pouvions pas manquer d’y faire une pause pour remercier Jean-Luc. Mais rapide car au retour la Commission des randonnées janvier-février nous  attendait au local.

. C’est Jean qui nous guide le vendredi 6. Nous ferons le tour de Sérignan en partant de « La Cigalière » 10 km – Facile – Nous sommes 38 pour faire cette marche champêtre et villageoise sous un ciel bleu limpide. Un grand merci à Jean, je rappelle qu’il rend un fier service à l’association en guidant des randos du vendredi car nous n’avions plus beaucoup de guides. Si en plus il pouvait susciter d’autres candidatures par l’exemple qu’il donne il en serait doublement remercié.

 C'est mon tour, le Baroudeur s’y colle ! Mardi 10 au départ de Liausson  nous allons faire le parcours des « crêtes de la Lousses et la Sure » – dénivelé 400m – 14 km – « Moyen » il paraît que certains l’auraient trouvé « Difficile ». Nous sommes 27 en comptant quelques nouveaux adhérents, ce sera donc un baptême pour quelques uns (unes). Il est vrai que la montée, jusqu’au premier carrefour, dans un chemin caillouteux est longue et assez raide. Par contre on monte sans peine au sommet de La Lousse en marchant sur la ligne de crête. Arrivés au sommet nous avons des vues magnifiques sur le Salagou et ses « ruffes ». Là, le sentier qui serpente dans un épais maquis paraît plus adapté aux lièvres qu’à des godillots de rando mais c’est un vrai plaisir de s’y faufiler. Cet étroit chemin descend par une pente raide jusqu’à une piste plus large. Après avoir traversé le hameau de Roques nous nous dirigeons vers les rives du Salagou.

La « Sure » est une montagne conique qui borde le lac, nous en faisons le tour, c’est un émerveillement ! Le sentier sur la terre rouge avec ça et là de la « pouzzolane »descend et remonte au gré des thalwegs traversés. L’eau du Lac, étale, sur laquelle on peut voir des pêcheurs sur quelques barques. Le village « Celle » est sur la rive opposée. Lorsque le tour de la Sure est bouclé, on peut ressentir un besoin d’en finir dans les rangs des marcheurs. Du coup les foulées s’allongent et s’accélèrent et les 3 kilomètres restant sont vite bouclés.

Il se trouve que l’Intermarché de Clermont l’Hérault se trouve presque sur la route du retour. Alors !... Merci Baroudeur !

« Ruffe » est le nom local employé dans l'Hérault pour désigner les terres rouges formées de pélites, une classe de roches sédimentaires détritiques dont les éléments ont un diamètre inférieur à 1/16 mm ou 0,0625 mm.

« La pouzzolane » est une roche naturelle constituée par des scories (projections) volcaniques basaltiques ou de composition proche. Elle a une structure alvéolaire.

Vendredi 13, il pleut, la sortie est annulée. Pour une fois, ça tombe bien car demain c’est l’AG. Nous pouvons peaufiner la préparation. Laurette et Serge avec Sonia se sont démenés pour que nous ne manquions de rien. Vin, champagne, apéritifs, etc. et font aussi les achats de fleurs et divers articles pour décorer somptueusement les tables. Denis, lui, s'y consacre depuis quelques semaines, il a préparé tout le programme et la vidéo « rétrospective » qui demande beaucoup de temps de montage.

Samedi 14, au matin Laurette et Sonia seront déjà sur le chantier. Il y a aussi, Serge,  Marc et Jean-Luc. La délicieuse « marquisette » a été élaborée par Monique Sant. Mauvaise surprise, il n’y a plus les tables rondes qui nous avaient servi les années précédentes. Heureusement, toujours réactifs, en un tournemain nous refaisons la salle avec des tables carrées.

A 18h30 L’Assemblée Générale de l’ASLV peut débuter. Les adhérents ont signé et se sont installés, je prononce mon discours…

La suite serait délectable, malheureusement je ne peux, pas l’écrire et c’est regrettable, ça nous aurait fait rire un peu… (Gare au gorille). Car ce serait trop long de vous conter par le détail la superbe soirée que nous avons vécue. Et puis nous étions presque tous là, 120 sur 160, et il y a les photos, donc vous savez tout.

Un dernier mot pour dire un grand BRAVO aux musiciennes et à l'équipe de restauration du "Domaine de l'Argentière". Sympathie, attention et travail soigné sont leurs qualités. Nous les félicitons vivement.

La dernière activité de l’année n’est pas la moindre, mardi 17 c’est la journée « rando du Père Noël », ouverte à tous :

1. Départ à 10 h à pied du local avec Jean-Louis pour un tracé de 15 km environ – Facile. Nous sommes une quarantaine, peu de non adhérents mais trois dames de Fontes et une de Cabrières se sont jointes à nous, saluons leur dynamisme. Le parcours est connu, nous ferons un peu plus de 15 km. Pour le pique-nique le recoin du parc de La Cigalière est idéal.

2. Départ à 13h30 à pied du local avec Denis pour 8 km Facile. Ils sont une cinquantaine, il y a plus de non adhérents que le matin, merci à eux. Quatre demoiselles (ou peut-être dames) se sont inscrites pour adhérer, nous leur souhaitons la bienvenue.

A 16h30 La dégustation du “vin chaud” offert par l’ASLV accompagné de friandises offertes par la Mairie a été grandement appréciée.

Il est à noter que nos liens avec la Mairie de Valras Plage, déjà serrés, se resserrent encore grâce notamment à l’activité de Stéphane Reynes, il est à l’écoute et il agit. Nous lui disons un grand merci ainsi qu’aux services de la Municipalité qui ont remarquablement relayé l’information, en particulier par l’application « IntraMuros ».

Cette dernière Gazette de l’année 2024, se terminera par des remerciements renouvelés, adressés à Laurette et Serge, Sonia et Marc, Jean-Luc, Jean-Louis et Denis pour avoir permis la réussite de cette belle journée. Monique et Jean-Marc pour les photos.

Nous disons « merci » également à tous ceux qui sont venus marcher adhérents et non adhérents, porteurs de symboles de Noël, bonnets, pulls, écharpes, etc.. Sans oublier la météo ensoleillée et non ventée.  

 

La minute écolo

Notre bon Gilbert Carraz toujours à l’affut des informations concernant la pratique de la randonnée, nous a déniché un article étonnant.

Prélever des pierres pour ériger des tas esthétiques et balisant un itinéraire est une pratique très répandue en randonnée. Elle constitue pourtant une menace écologique. Ils sont nombreux le long des sentiers de randonnée. Les cairns, ces amas artificiels de pierres, marquent un itinéraire ou un lieu en particulier. Le mot est issu du gaélique, où il signifie « tas de pierre ». Si prélever des galets en randonnant peut sembler parfaitement anodin, attention : la pratique est dangereuse pour les écosystèmes et interdite. D'ailleurs, en février 2023, un groupe de lycéens avait dû s’atteler pendant près de quatre heures à détruire un cairn géant sur le sentier bleu du parc national des Calanques, à Cassis, dans les Bouches-du-Rhône.  En effet, dans les parcs nationaux, prélever des pierres pour créer des cairns est passible d'une contravention de 135 euros pour atteinte au milieu naturel. Sur les plages, le Code de l'environnement (article L321-8) sanctionne le ramassage de galets, de coquillages vides ou de sable jusqu'à 1500 euros, s'il y a un « risque de compromettre l'intégrité des plages, dunes, falaises, marais ». Pourquoi de telles restrictions ? Un fléau dans de nombreuses régions. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, empiler des pierres pour créer des cairns n'est pas sans risque pour les milieux naturels. Cette pratique entraîne des effets néfastes sur la biodiversité. En effet, prélever des galets nuit au développement de nombreuses espèces, comme l'explique la Fédération française de randonnée sur son site. Le scorpion à pattes jaunes, le cloporte, la tarente de Maurétanie ou encore l'hémidactyle verruqueux sont notamment touchés. Les effets sont également dévastateurs sur l'environnement : prélever des pierres le long des sentiers fait que le sol se retrouve à nu : à terme, cela accroît l'érosion naturelle. Les espèces végétales se développant sous ou à travers les galets sont elles aussi affectées par la pratique. C'est par exemple le cas de la Sabline de Provence, qui pousse dans les éboulis calcaires entre Marseille et Toulon. Enfin, si le cairn atteint une taille importante, les usagers devront le contourner, agrandissant, à terme, le sentier et piétinant la végétation autour.Le parc national des Calanques (Bouches-du-Rhône), particulièrement confronté à ce problème, communique régulièrement sur le sujet. En juin 2022, était ainsi publié sur son site « Stop aux cairns géants dans les Calanques ! ». D'autres territoires français sont, eux aussi, frappés par le fléau des Cairns. C'est notamment le cas de la façade Atlantique. Le Morbihan, le Finistère ou encore les Côtes-d'Armor sont particulièrement touchés.

A bas nos repères ancestraux......

Courrier des lecteurs sans commentaire de Baroudeur...

Jean-Marc G

Bonjour  chers amis, 

Comme dab vous trouverez ces quelques photos ... en 2 mails (pour ceux qui ne reçoivent pas les gros messages). Tout d’abord je félicite la communication qui a pu être faite pour réunir un maximum de marcheurs de chez nous et de chez nos voisins, tels que : Fontes, Cabrières, Lignan etc. …

Belle journée sans vent avec rayon de soleil qui a accompagné notre repas.

Merci à nos guides Jean-Louis et Denis. Nous avons pu découvrir le très proche de chez nous avec des paysages variés, et une halte déjeuner dans le parc de la Cigalière de Sérignan.

Bravo à tous le Père Noël a bien été accompagné par ses multiples lutins.

Merci Sonia, Laurette, Serge et Jean-Luc pour le très bon vin chaud que vous nous avez préparé et servi après l’arrivée des 2 groupes de marcheurs.

Je n’oublierai pas la ville qui par l’intermédiaire de Stéphane et Laurent nous a permis de bénéficier d’un abri pour le pot de l’amitié avec un accompagnement gustatif et ... la sono accompagné du micro pour le discours ... tant attendu ... de notre Président Alain.

Bonne continuité sportive et je (ainsi que l’ASLV) vous souhaite de bonnes fêtes de fin d’année.

 

  Mots d’auteurs

Parce que je trouve que c’est amusant il m’arrive parfois de dire « il ne faut pas croire ce que je pense… », ça ne vaut pas ce qu’a dit Sacha Guitry :  

« Ce qui probablement fausse tout dans la vie c'est qu'on est convaincu qu'on dit la vérité parce qu'on dit ce qu'on pense. »

Comme je l’ai déjà dit, mon adage préféré est de Montaigne qui a dit :

« La gravité est le bonheur des imbéciles »

J’apprends par notre amie, Miss Dany, que Voltaire a, lui aussi, parlé de gravité, moins simplement :

« Quand la gravité n'est que dans le maintien, comme il arrive très souvent, on dit gravement des inepties. »

Pour conclure avec ces matières à réflexions qui pourraient faire penser que j’ai une grande culture je vous rappelle ce mot de Jean Yanne :

« La culture c’est comme la confiture, moins on en a, plus on l’étale. »