N° 25 du 15 au 30 septembre 2024
Sans hésiter et la fleur au fusil, nous sommes entrés dans le dur ! En compagnie de cinquante adhérentes et adhérents sous la bienveillance de Sonia nous voilà partis en Espagne. Au pays catalan, sur la Costa Brava, à Platja d’Aro ! Comme ces mots chantent à nos oreilles, bien sûr, à condition de les prononcer avec les bons accents toniques, ce qui n’est pas évident pour tout le monde.
Séjour grandement réussi, bel hôtel grandiose, chambres spacieuses, restauration délicieuse et variée. Mer d’un bleu magnifique et la météo repoussant la pluie annoncée chaque jour jusqu’à la fin de la semaine. Sympa, la météo !...
Séjour réussi grâce à Sonia qui avait tout prévu depuis le départ de Valras Plage jusqu’au dernier moment au bord des plages ibériques. Elle veillait sur chacun de nous et avait les contacts nécessaires avec la Direction de l’Hôtel.
Laurette, à ses côtés efficace et discrète comme à l’accoutumée.
Séjour réussi grâce aux randonnées programmées et guidées par Denis et votre Baroudeur Président. Une rando par jour, départ à heure plus ou moins précise, deux dans la matinée, deux de la journée avec « panier-repas ». En fait le « panier » était un sac en papier et le « repas » un sandwich contenant jambon et fromage « baladeurs ». Oui, on retrouvait souvent le jambon et le fromage au fond du « panier en papier » entre une pomme et une orange qui dataient de Mathusalem. Si les aliments ne tenaient pas dans le pain c’est probablement dû au beurre qui les aurait maintenus car il n’y avait pas de beurre. Bon, je dois encore citer Sonia au risque de bousculer sa modestie mais s’il est arrivé que l’on fasse un pique nique correct à midi c’est parce qu’elle nous avait bien recommandé de se munir de quelques gâteries en les prélevant sur le somptueux buffet du petit-déjeuner... Enfin, je vous parle longuement de ces malheureux « panier-repas », seul point légèrement critiquable du séjour au détriment des randonnées. Il serait dommage d’oublier nos héroïques crapahus.
Mardi 17, On a marché sur le sentier côtier vers le Sud pendant 1h30 et on est retournés pendant le même temps, nous étions presque au complet. Les « petits pas » ont pu faire demi-tour avant la fin. C'est un beau parcours franchissant escaliers et terrasses le long de la mer. On en a pris plein la vue.
Mercredi 18, nous voila partis pour la journée, nous sommes 23, à peu près la moitié du groupe, l’autre moitié est partie avec Sonia pour visiter Gérone. Nous partons de Palamos, ne pas confondre avec Palama, pour faire une boucle montant dans la forêt, redescendant sur la côte et se terminant en longeant cette dernière par des franchissements d’escarpements rocheux, plages de naturistes et autres amusements tels que montées et redescentes vertigineuses. Parfois des vaguelettes inondent nos chaussures, difficile de les éviter. Parcours d’une beauté à couper le souffle, parsemé de beautés dénudées du même acabit, mais faut bien l’avouer, plus difficile que l’on avait pu le penser. « y en a qu’ont essayé, y z’ont eus des problèmes !... » Comme dirait l’autre. Enfin, tous sont arrivés, plus ou moins épuisés, mais il est sûr qu’avec le recul ce sera pour eux un grand et bon souvenir…
Jeudi 19, nous reprenons le chemin côtier pour 1h30 de marche vers le Nord. Celui là est beaucoup plus varié que celui de mardi. Des escaliers, des tunnels, des rampes en bois, des rampes en corde, des traversées de plage (sans naturistes, bon tant pis…). Concernant l’effectif, impossible à compter. A l’inverse du Cid : « Nous partîmes à 50 et par manque de renfort nous nous vîmes une dizaine en arrivant au Port ». J’omettrai de vous conter le retour par la route, car nous aurions bien mieux fait de revenir par le même chemin, comme prévu.
Vendredi 20, bouquet final ! Pas à cause de la promenade autour du l’étang (l’Estany) de Banyoles, mais plutôt pour le trajet en bagnole jusqu’au point de départ. Ceux qui ne se sont pas perdus en route (tel que moi...) ont finalement trouvé le bon stade (moi aussi) mais le parking était complet. D’autres se sont trompés de stade (il y en avait deux) là le parking avait plein de places libres, mais ce n’était pas le bon ! Finalement quelques heures plus tard, nous étions tous au bord de l’Estany.
Très bel endroit avec sur l’eau d’incroyables canards mandarins. Nous marchons sur le plat, ça change, le tour fait moins de 8 km. Il y a des avancées en bois au dessus de l’eau pour observer la faune restée cachée. Le labrador qui nageait avait dû faire peur. Pour déjeuner nous trouvons un site intéressant autour d’une chapelle. Avant de quitter Banyoles une guinguette nous a pris dans ses bras.
Samedi 21 matin, encore un excellent petit déjeuner et après les effusions de rigueur, les bagnoles se remplissent de valises et d’humains et repartent vers leur destin (sans rapport avec Giscard).
Pour conclure avec cette semaine catalane, je dois vous dire que pour la première fois depuis que je suis ASLV, quatre de mes amis randonneurs occasionnels et annuels depuis de nombreuses années m’ont fait la joie d’adhérer et d’être là avec nous en Espagne. Vous les avez vus ? Mais oui, Jean-Jacques, l’artiste peintre, avec sa femme Sylvie. Il était facile à reconnaître, il me faisait des niches, jusqu’à remplir à mon insu, mon sac de cailloux. Et Daniel, celui avec qui on ne peut jamais parler sérieusement, il tourne tout à la rigolade, on ne s’ennuie jamais avec lui, c’est un bon vivant. Et Gérard, vous n’avez pas pu le rater, il parle plus fort que Michel V le Belge ! En tout cas, je les aime beaucoup, avec un petit plus pour Sylvie (normal !) et je les remercie encore de m’avoir honoré de leur présence. Je pense que nous les retrouverons lors de nos prochains séminaires.
OK, nous étions cinquante en Catalogne, mais il y a 160 adhérents potentiels à l’ASLV, ceux qui n’ont pas fait le voyage n’ont pas été laissés de côté pour autant.
Mardi 17 Alain Bories en a guidé 7, dont 2 nouveaux à ST GUIHLEM « ND du lieu plaisant » joli nom, ils ont fait 13 kms et 650m de dénivelé sur un parcours donné difficile. Et tout c'est bien passé.
Vendredi 20 Isabelle et Fina ont guidé pour la première fois. Je les félicite chaleureusement pour avoir eu l’audace de s’y essayer et encore plus pour avoir réussi à promener sans se tromper (bon, il suffisait de suivre le fléchage) 28 personnes à SERIGNAN sur le « sentier découverte » de 9 km avec 100m de dénivelé. Ils ont tous été ramenés sains et saufs à bon port. Je tiens à féliciter également Robert et Bernard qui ont assuré le rôle très important de « serre-file ». Finalement, c’est peut être plutôt à eux que l’on doit la cohésion du groupe.
Mardi 24 à peine revenu des « vacances » en Espagne, Jean-Paul nous fait faire « le Devois » au départ de GRAISSESSAC. Dénivelé 700m – 14 kms – Difficile. Nous sommes 13, dont une nouvelle Nadine, pour l’affronter. Au premier quart de l’itinéraire, JP rate la piste qui part à gauche. En étudiant mon GPS, je vois que l’on a fait environ 500 m et qu’il est possible de rejoindre le sentier sans revenir en arrière. C’est ce que je fais pendant que JP s’envole à rebrousse chemin. Il nous reviendra quelque temps plus tard et reprendra son rôle de guide. Nous déjeunons sur un sommet d’où nous avons des vues magnifiques.
La descente finale est vertigineuse et provoque quelques glissades et chutes sans gravité. Je me retrouve à deux reprises assis parterre, ce qui fait prétendre à Nadine, la nouvelle, que je devrais payer la tournée. Elle ne manque pas de toupet, celle là, je me demande si nous devons la garder ? En tout cas, nous sommes tous heureux d’avoir fait cette magnifique randonnée.
Nous partons en voiture pour nous désaltérer à St Gervais-sur-Mare et comme le café est fermé, nous finissons à l’Artichaut d’Hérépian. Claude François aurait dit : «Comme d’habitude … » Ca, c’est de la culture !... Jean Yanne a dit : « La culture c’est comme la confiture, moins on en a, plus on l’étale … ».
Vendredi 27 : Marc nous emmène aux alentours de GRUISSAN pour faire le circuit de « la Capoulade » dénivelé 200 m, 11 km, Moyen. En fait nous n’avons fait que 8 km en évitant un aller-retour fastidieux et goudronné depuis le parking du Palais des Congrès.
Nous sommes 33 dont quelques nouveaux. Personnellement j’ai repéré Nadine qui commence à être une ancienne et j’ai transporté Francis Marti et son épouse, nous leur souhaitons la « bienvenue au club ! ». Sur la prochaine Gazette, je ne manquerai pas de présenter les nouveaux inscrits.
La Capoulade c’est quoi ? Non, Michel, ce n’est pas une recette de cuisine ! A Paris, au quartier Latin un café se nommait ainsi, mais ce n’est pas à Paris, nous sommes au nord de Gruissan, en toute modestie, autour d’un domaine viticole qui se nomme « La Capoulade ». C’est un nom de famille d’origine occitane et c’est aussi une jolie balade bien fléchée qui nous fait longer l’étang de Gruissan et ses flamants roses, monter dans la forêt puis revenir au départ en ayant profité de belles vues sur Gruissan, sa tour et ses alentours. Merci Marc pour cette belle rando !
Courrier des lecteurs
Jean-Marc n’étant pas là en ce moment, alors où sont les autres ? Grand silence ! Si ma gazette ne vous intéresse plus, je l’arrêterai, ça me fera des vacances … Je plaisante, bien sûr, il ne faut pas croire ce que je pense …
Ah, finalement, j’ai un retour, mon ami Lionel du Périgord répond à la Gazette avec :
Humour
Vous avez dû en trouver, de l’humour, dans les lignes ci-dessus. Alors vous vous en contenterez.
Spectacle
Christian CROS Président de la « Ligue contre le Cancer », est aussi un adhérent de l'ASLV. Donc en allant voir ce spectacle, vous faites d'une pierre trois coups :
Ainsi s’achève le numéro 25 de LA GAZETTE DE L’ASLV, en espérant que sa lecture vous aura intéressés je vous dis : « à bientôt sur les chemins, et sur les pages des prochaines GAZETTES ».
NOTA : D'autres photos correspondant à ces évènements ainsi que les dernières gazettes sont visibles sur le site valrasrandosloisirs.