La Gazette de l’ASLV
N° 21 du 15 au 30 avril 2024
« En avril ne te découvre pas d’un fil ! » cette maxime est difficile à respecter, nous avons des journées carrément estivales, mais attention, des lendemains bien refroidis … Bon quand on ne sait plus quoi dire (ou écrire) on parle météo. Heureusement il y a encore beaucoup à savoir concernant cette 2ème quinzaine d’Avril.
Elle a commencé par un mardi « doublette », une randonnée difficile et une facile. Cette nouvelle formule est unanimement appréciée, on a pu constater une recrudescence de randonneuses et randonneurs sortant de leur lit douillet pour chausser les brodequins.
Le dimanche 21 à la demande de la Mairie de Valras une dizaine de volontaires de l’ASLV ont participé à l’organisation de la « Color Run ». C’est une course à obstacles de 4,5 km pour tous, adultes, familles et enfants à partir de 6 ans. Ils sont colorés par des jets de poudre à divers points du parcours. On notera le succès de cette initiative de la Mairie, cette deuxième édition a fait passer le nombre de concurrents de 300 à 550.
A suivi une journée en bus à Aigues-Mortes concoctée par Sonia. Malgré un vent froid ce fut un grand succès, (voir les détails plus bas) et un vendredi, journée à Maraussan décevante comme vous le verrez ensuite.
En mai nous gravirons à nouveau les « Mille marches » à l’occasion d’une journée rencontre avec les « petits pas » qui feront le tour du « Lac de Vézoles ». L’ASLV offrira le repas de midi.
Le « Cirque de Navacelles » nous accueillera pour une autre doublette minutieusement préparée par Alain Borie (obligé de mettre son nom pour ne pas le confondre avec un autre Alain B) secondé par Marc et Pierrot. Espérons que Dame Météo ne nous en privera pas une fois de plus …
Dès le lendemain une autre journée en Bus nous conduira à « Tautavel » sur les traces de l’homme préhistorique et l’après-midi au Mémorial du Camp de Rivesaltes.
Pour finir ce mois de mai en beauté, je vous remmènerai voir « l’Etendoir des fées », peut-être y verrons nous leur petit linge mis à sécher ?...
Assez élucubré, passons au programme.
Mardi 16 : LAUROUX « les corniches » avec Jean-Paul – dénivelé 860m – 15 kms – Difficile – Nous sommes 12 - Alors là, c’est du sérieux, après être passé dans ma rue (voir photo), avoir côtoyé des eaux vives, nous montons vers la grotte de « Labell » 400m de dénivelé en zigzag et nous voilà sur la corniche. Les vues sont grandioses, toute la vallée s’ouvre devant nous. Nous arrivons sur une belle aire de pique nique comme par hasard à midi sonné, malheureusement nous ne pouvons pas profiter des tables et bancs, ils sont en plein vent et ce dernier, glacial, souffle fort. Alors nous allons déjeuner non loin de là, dans un recoin à l’abri du vent.
En repartant nous nous retrouvons immédiatement dans la forêt de la « Fée Viviane et Merlin l’Enchanteur ». Nous n’en croyons pas nos yeux, les branches des grands arbres s’entremêlent en tout sens, des rochers aux formes étranges couverts de mousse surgissent ça et là, le sol est un tapis moelleux de feuilles et herbes séchées. Nous marchons dans un rêve éveillé, en silence, même les filles ne disent mot, étonnant non ? Ce passage nous régale assez longuement et nous le goûtons de tous nos sens, mais les meilleures choses ont une fin et nous sortons de cette forêt de « Brocéliande » pour la longue descente vers l’arrivée.
Je dois ajouter que cette rando classée « difficile » n’a pas, à mon sens, déméritée. Pour moi elle fut « sportive ». Jean- Paul, Jean-Luc et Tony, à l’avant marchent d’un bon pas. Les filles, Josy, Michèle, Christine, Marie-France et les sœurs « siamoises » Mireille et Danielle, les suivent allègrement, Simone et Elena trouvent le temps d’observer et cueillir d’étranges fleurettes, elles sont derrière avec moi. Montées, passages périlleux, descentes délicates, tout est négocié sans faillir. C’est un grand plaisir de marcher avec une telle équipe même si les muscles à l’avant de mes cuisses s’en souviendront quelque temps.
Merci Jean-Paul, tu nous en as promis d’autres comme celle là, et même pire, nous les attendons impatiemment.
Et ALIGNAN DU VENT « balcons volcaniques » avec Denis – dénivelé 200m – Ils sont 23, donc ce mardi, malgré les fortes rafales du vent glacial, a fait sortir 35 adhérentes et adhérents. Pas mal non ?
« Lo qu’o bist Alignan-del-ben, toudo la bido sen souben » (celui qui a vu Alignan-du-Vent, toute sa vie s’en souvient – poète félibre). Cet itinéraire chemine au cœur du vignoble d’Alignan-du-Vent, contournant piochs(*) et vignes. Le groupe profite, depuis le Travers, d’un formidable panorama sur la vallée et les villages viticoles.
Au détour des pechs(*) et des chemins, les vignes s’étendent. La ligne des contreforts des Cévennes l’accompagne tout au long du parcours et dévoile tour à tour la « Femme allongée », le « pic du Vissou » et tous les villages environnants. Les paysages sont superbes. Au point culminant de la randonnée, le Travers offre une vue imprenable sur les plaines viticoles et l’arrière-pays. Retour au point de départ, la cave des Vignerons d’Alignan-du-vent, en passant par les jolies ruelles du village en circulade. L’occasion également de découvrir la tour carrée et l’église St Martin du XIIème siècle. ou encore le centenaire fronton alignanais qui était dédié aux jeux de balle (chistéra, pelote basque, tambourin).
Merci Denis, aurais-tu, une fois de plus fait des heureuses … et des heureux ?
(*) Les piochs et les pechs sont des mots issus de l’occitan qui signifient, petit mont ou colline.
Vendredi 19 : NISSAN les ENSERUNE « le Malpas » avec Bernard – dénivelé 100m – 9 km – Facile – Nous sommes 25, le soleil nous salue, le vent est tombé, les vêtements chauds tombent aussi, la plupart d’entre nous se retrouve en t-shirt.
Ce parcours qui passe sous le tunnel du Malpas et fait le tour de l’Oppidum de Nissan-lez-Ensérune nous le connaissons bien. Je déplore qu’il ne passe pas par les hauteurs de l’Oppidum nous privant ainsi d’un panorama exceptionnel, notamment sur l’Etang sec de Montady. J’en parle avec Bernard, nous envisageons d’essayer d’emprunter des chemins passant par la crête mais il s’avère que ce ne sera pas possible. Tout le sommet de la colline, coté ouest, est privé et les chemins fermés par des barrières antipathiques ou bien un fossé profondément creusé. Nous ferons donc le tour habituel.
Nous commençons par le passage sous le tunnel du Malpas, impressionnant, la montée de l’escalier aux grandes marches et continuons en file indienne le long du Canal du Midi jusqu’au pont qui le traverse. Là une pause où les lézards tels que moi restent au soleil sur le pont et les amateurs d’ombre s’installent sous les grands arbres le long de la propriété du chef d’orchestre (voir Gazette n°13). Une montée entre les champs de blé nous emmène au sommet de la rando à travers des vignes. Nous traversons en contre bas la propriété vinicole du « Domaine de Soustres » et terminons la boucle sur la route goudronnée entre les vignes et les cultures triangulaires de l’Etang sec. Sur la Gazette n°13 vous pourrez revoir un grand nombre de renseignements sur les particularités de l’Etang de Montady et de l’Oppidum sur lequel, 600 ans avant JC, était une ville celte aussi important que Nîmes.
Cette randonnée fut très agréable grâce au soleil, à l’absence de vent, aux bordures des chemins fleuris de rouges, jaunes et blanches fleurettes et aux champs de coquelicots nous situant au beau milieu d’un tableau de Claude Monet. Dommage que nous n’ayons pu la parcourir à une allure normale parce qu’une paire d’adhérentes s’entêtent à ne pas admettre la baisse de leur capacité physique.
Au retour, la pause rafraichissante dans notre cantine de routiers nous a permis de dire un grand merci à Bernard pour cette ballade menée de main de Maître.
Mardi 23 : SORTIE en Bus à AIGUES MORTES. Organisée par Sonia assistée de Laurette et Serge, cette journée a été unanimement appréciée. Nous avons retrouvé Claude, le conducteur de l’autobus toujours aussi avenant et professionnel, d’un calme olympien, quand il nous conduit on se sent en sécurité. Un grand merci à Claude que nous espérons retrouver lors de nos prochains voyages en autocar.
Il nous dépose à Aigues Mortes dans un parking et de là nous partons à pieds directement le long du canal qui va au Grau du Roi. Je fais part à quelques voisins de marche que ce canal me rappelle mon Père car en son temps il y avait chaque année une course à la nage de 6 km à laquelle il participait.
Protégés du vent au départ par la végétation, celle-ci disparait d’un coup et nous sommes giflés par les rafales glacées du Mistral. Nous les subirons plus ou moins fortement jusqu’à la fin de la journée. Cela ne nous empêchera pas de bien profiter du Grau du Roi le long du canal jusqu’à son embouchure au bout de la digue. Des ruelles du marché jusqu’à la plage, du « Gris de Listel » le fameux « vin des sables » en terrasse et de la proximité de la plage où nous sortons les casse-croûtes.
Claude est venu se garer non loin de là, il nous remmène à Aigues Mortes et maintenant c’est dans cette ville que nous errons du centre ville jusqu’à une sortie hors des remparts dont nous aurons alors une vue générale. Au centre nous avons remarqué : - La Tour de Constance accrochée aux remparts, au beau milieu de l’onde. Elle est connue pour avoir été la prison de nombreuses huguenotes, lors de la répression anti-protestantisme du XVIIIe siècle. - L’église Notre-Dame-des-Sablons, dernier témoignage de l'embarquement du roi Saint Louis pour les croisades. Avec ses vitraux créés par Claude Viallat, artiste contemporain, qui donnent à l'édifice une lumière et une couleur extraordinaires ; - La statue de Saint Louis qui trône au milieu de la place ; - Et une boutique arborant des blousons en cuir, écussonnés et multicolores (ben oui, il nous arrive de redescendre sur terre)…
Ce matin, dans le bus, avant d’arriver à Aigues Mortes, Gilbert nous a fait un rapide historique du lieu. Vous pourrez le lire sur la page Gazette n°21 bis.
Au retour, dans l’autocar, je ne sais pas si c’est le vent qui nous a stimulés, mais nous avons beaucoup chanté.
Merci Sonia, pour cette belle journée riche en évènements et en culture.
Vendredi 26 : MARAUSSAN « sur la trace des vignerons » avec Jean-Louis – dénivelé 150m – 12 kms - Facile - Sortie à la journée –Ce n'est pas par hasard que nous démarrons du Parking de la Cave Coopérative, comme nous l'explique Jean-Louis, celle là est la première a avoir fédéré en coopérative un ensemble de vignerons.La plupart des autres communes du Languedoc ont suivi l'exemple de Maraussan.
Nous ne sommes que 12, incroyable, des marcheurs du mardi seulement ! Mais où sont-ils celles et ceux du vendredi ? Ont-ils oubliés que c’est surtout pour eux que nous avons créé des journées du vendredi ? C’est décevant ... cela nous conduira peut-être à revoir la copie.
D’autant plus dommage que la météo est parfaite, un peu de fraicheur matinale rapidement remplacée par une agréable chaleur. L’itinéraire est magnifié par les fleurs du printemps. Nous n’avions jamais vu ça ! Des grands champs en jachères tableaux impressionnistes en grandeur réelle et surtout les bords des chemins couverts de coquelicots, marguerites, et autres fleurs jaunes, mauves, des chardons, de la bourrache, des vipérines, etc.,etc..
Je ne sais pas si toutes ces fleurs en sont responsables mais nous avons beaucoup chanté à l’arrière garde.
L’itinéraire se faufile à travers les vignobles donnant à voir de beaux domaines. Nous déjeunons autour d’une chapelle, en plein soleil. Pour finir nous passons par le sommet de deux « pechs » ce qui nous fera dépasser un peu le dénivelé prévu (200m au lieu de 150).
Merci Jean-Louis, la douzaine de fidèles a pleinement apprécié.
Mardi 30 : LE PUECH « le Cayroux » avec Jean-Luc – dénivelé 480m – 12 kms – moyen.
Le message de Denis est tombé, sans ménagement, tel le couperet d’une guillotine :
« Evénement cévenol, pas de bol. Rando annulée, jean-luc est habitué. Merci d'en prendre bonne note.
Bien cordialement, Denis@aslv. »
Jean-Luc n’a vraiment pas de chance, aurait-il eu des déboires avec Dame Météo pour qu'elle lui en veule à ce point ? Du coup, il va avoir de nombreuses randos à rattraper. Quand à nous, les randonneurs lambda, nous allons finir par manquer d’entraînement.
Hors programme En Roumanie, Eléna n'a pas de problème de météo, elle en profite pour randonner avec une amie dans les hauteurs de son Pays et nous envoie des bisous.
Ne nous réjouissons pas trop vite, elle revient bientôt !!!
Courrier des lecteurs
Une adhérente anonyme…
« Quelle belle mise en page, quel artiste et quel poète notre baroudeur, faut le voir célébrer la nature et la fragilité des fleurs aux corolles de crépon, très beau tout ça. On lui pardonne son rôle de père fouettard. Une amie qui vous veut du bien ! »
Danielle L.
MERCI ALAIN C Toujours bien agréable à lire les randonnées que je n’ai pu effectuer, à bientôt.
Jacques F.
Bonjour Alain J'ai préparé un petit laïus au nom de tous les adhérents pour remercier Sonia. Si tu es d'accord, je peux le développer après la surprise de Gigean dans le bus. Merci de ta réponse. Jacques
J’ai accepté et j’ai bien fait (malgré des avis contraires) car Jacques nous a fait reprendre en cœur une chansonnette très amusante qu’il avait composée.
Denis
Chers collègues, en raison d'une diminution drastique de mes heures de bénévolat (relire Gazette n° 20) j'ai tout de même trouvé le temps ce matin de rédiger ce foutu rapport. Vous souhaitant bonne lecture et pardon pour les éventuels oublis. Denis
Humour et dérision
On me demande de reconnaître le fait d'arriver souvent le dernier au départ des randonnées et de me faire attendre...
C'est exact, je l'avoue sans hésitation car, en fait, je le fais exprès, une vedette (une star) doit se faire attendre pour être mise en valeur ... Il m'arrive aussi de faire un numéro de clown ...
Des souvenirs qui font du bien !
Du réel, lu dans les journaux !
Mots d’auteurs
Claude Pecot
Pour prolonger notre plaisir voici la troisième et quatrième strophe de son poème « SI » :
Raymond Devos
« Qui prête à rire n'est jamais sûr d'être remboursé. »
Oscar Wilde
« S’aimer soi-même est le début d’une histoire d’amour qui durera toute une vie ».
Spectacles à ne pas manquer
La troupe SERSAU invite...Venez nombreux. JPAUL
Michel et Nicole divorcent. Leur fille Sophie, un peu fragile, ne supporte pas cette séparation. Michel achète l’appartement d’en face pour pouvoir veiller sur elle. Mais ce face à face va être plus compliqué à vivre que prévu et les entraîner dans une aventure pleine de rebondissements…
Anniversaires à souhaiter en Mai (le joli temps d’aimer)
Sous le signe du Taureau : Rattrapage d’Avril, le 26, Michèle VAYRETTE.
Le 10 mai Serge GRAND, le 11 Michèle MITSIALIS et le 17 Jean-Pierre OLCHOWY.
Amour Vous saurez prouver votre attachement à votre partenaire par de petites attentions. Mais la configuration astrale pourra tout autant se traduire par une période de sensualité volcanique que par une cascade de petites disputes. À moins que vous n'alterniez conflits et réconciliations !
Argent et travail Ne vous endormez pas dans un confort tranquille ! Au contraire, soyez à l'affût des occasions intéressantes et exploitez-les à fond. Vos compétences et votre ténacité seront récompensées.
Santé Vous allez bénéficier d'un tonus sans faille. Améliorez votre hygiène dentaire..
Conseil N'attendez pas d'être épuisé pour prendre un peu de temps pour vous. Dosez vos efforts.
Sous le signe des Gémeaux : Le 29 Geneviève PASCAL.
Ainsi s’achève le numéro 21 de LA GAZETTE DE L’ASLV, en espérant que sa lecture vous aura intéressés je vous dis : « à bientôt sur les chemins, et sur les pages des prochaines GAZETTES ».
NOTA : D'autres photos correspondant à ces évènements ainsi que les dernières gazettes sont visibles sur le site valrasrandosloisirs. Sui