N° 19 du 16 au 31 mars 2024
Cette deuxième quinzaine de mars a commencé dans l’allégresse par la journée grillades à Cessenon-sur-Orb. Après une petite mise en jambes au bois des eucalyptus, nous nous sommes retrouvés sur l’aire de pique-nique de la « Piboulade » et, comme chaque année, nous avons passé une journée amicale et joyeuse avec apéritif, saucisses grillées et diverses salades amenées par les convives. Musique, danse et pétanque, ainsi qu’une météo estivale, ce qui n’a pas été le cas chaque année.
Bien sûr, il a fallu subir mon discours de circonstance que je vous résume ici :
"- J’ai eu à cœur de commencer par faire plaisir aux membres du bureau, sachant tout ce que nous leur devons pour le niveau d’excellence de leur travail, bénévole par surcroit ! En chantant une petite chanson … Vous la trouverez (la chanson) à la fin de cette Gazette. Laurette a dit cette chose extraordinaire : « tu devrais commencer ton discours par cette chanson et tu verras que cette fois tu seras écouté » ! En fait il s’est avéré qu’elle avait raison car apparemment j’ai été écouté. Il faut savoir tout de même que nous avions pris nos précautions en interdisant l’accès au buffet.
- J’ai parlé ensuite d’une constatation que j’ai faite et qui me réjouis sur l’efficacité de mes discours précédents appuyés par quelques articles de ma Gazette :- Depuis le début de cette saison, 2023 / 2024 il n’y a pas moins d’adhérents lors des agapes mais il y en a beaucoup plus pour les randos. C’est donc positif, c’est la preuve que nous rajeunissons en devenant plus sportifs. Je n’irai pas jusqu’à penser que c’est seulement grâce à la grande marée des nouveaux arrivants que nous devons cette progression … Non, les anciens y sont aussi pour quelque chose, ils donnent l’exemple, forcément !
- Et quelques petites choses qui me tiennent à cœur. Depuis que j’ai été élu Président de ce club, je suis sur un nuage d’allégresse, tout se passe au mieux, les effectifs augmentent, les chicaillas diminuent. L’Esprit amical que j’ai souhaité dès le début se concrétise chaque jour un peu plus. Avec mes collègues du bureau nous ne faisons qu’un, c’est pour cela que ça marche ! Mais nous ne sommes que quatre pour s’occuper de plus de 160 adhérents. Heureusement nous avons des personnes qui s’investissent pour nous organiser des loisirs touristiques. Les guides de randos sont toujours présents lorsque l’on a besoin d’eux, en plus ils arrivent encore à nous sortir de nouveaux parcours.
- Ensuite, grisé par bonne odeur de la saucisse grillée, j’ai présenté les festivités qui nous attendaient après la marche. Nous étions au moins 91, plus de la moitié de l’ensemble.
- Enfin après avoir fait remarquer à Denis la brièveté de cet "excellent exposé", j’ai laissé la place à l’apéro et à la suite."
Voila pour le laïus. A présent j’ai un mot à dire aux « promeneuses » et « promeneurs » du vendredi. C’est justement que nous ne voulons pas de « promeneurs » quel que soit leur sexe ! Dans le sigle de l’ASLV, je rappelle que le « S » correspond à « SPORT » et la promenade ce n’est pas du SPORT ! Je vous rassure, je ne vous demande pas de vous préparer pour les jeux Olympiques, même pas au niveau des « paralympiques ». Je vous demande simplement un exercice plus intellectuel que physique, partir en ayant à l’esprit que l’on va randonner et non pas flâner. Dès le départ chercher à être devant plutôt que laisser le groupe s’éloigner. Si tout le monde fait ça, sachant que les guides marchent toujours à une allure raisonnable, le groupe restera homogène et tous y trouverons le plaisir de randonner ensemble.
Ceci dit nous devons aussi réaliser que les années qui passent ne nous rajeunissent pas et que fatalement un jour ou l’autre on ne peut même plus marcher à 3km/h sans souffrir anormalement. Alors, ce jour là, il faut admettre de passer du « S=Sport » au « L=Loisirs » de l’ASLV où vous resterez les bienvenus.
Je sais, ce n’est pas drôle, je le regrette profondément, mais il fallait que ce soit dit, et du coup c’est même écrit !...
Sans transition, comme disent les journalistes, je passe à l’agenda de la quinzaine passée.
Mardi 19 : - CESSENON S/ORB « Journée grillades ».Tout a été dit plus haut il me reste à remercier chaleureusement :- Marc pour la rando ;-Bernard, Jean-Luc et Jacques B pour les grillades, Laurette, Sonia et Serge pour le buffet, Denis pour la sono, les adhérentes et adhérents ayant amené des salades, pour les salades et les autres pour leur participation à l’animation de la journée.
Vendredi 22 :- FONTCAUDE « des Combelles à Montmajou » avec Denis – dénivelé 170 m – 9,5 km – Moyen. Nous sommes 26. Encore une belle randonnée que je ne connaissais pas, faut dire que pour moi elle était encore loin des avant-monts.
L'abbaye Sainte-Marie de Fontcaude est une ancienne abbaye de Prémontrés du XIIe siècle, située sur la commune de Cazedarnes dans le département français de l'Hérault en région Occitanie, dont elle constitue en fait un hameau, en bordure du territoire de Cazouls-lès-Béziers. Le nom signifie « fontaine chaude » en occitan.L'église et le bâtiment conventuel ont fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 1er août 1975.
Historique Avec l'imposant chœur de l'abbatiale, qui est un ultime exemplaire de l'architecture romane en Languedoc, elle est nichée au fond d’un vallon dans un cadre champêtre préservé. Fondée en 1154 par les Prémontrés, l'ordre de saint Norbert qui connut un grand rayonnement au Moyen Âge.Les sculptures, attribuées au « Maître de Fontcaude », datent vraisemblablement du XIIIe siècle.Elle avait été incendiée en 1577 lors des guerres de religion ; elle n'avait guère pu se relever de ces destructions pour finir comme de nombreuses autres abbayes et monuments religieux par être vendue aux enchères publiques durant la Révolution française comme bien national. Soumise au délabrement durant le XIXe siècle, elle fut redécouverte notamment à l'initiative de l'abbé Joseph Giry (archéologue et prêtre de Nissan-lez-Ensérune) en 1969. L'association « Les Amis de Fontcaude » a entrepris un long travail (qui fut primé dans le cadre de l'opération « Chefs-d'œuvre en péril »(*)) pour la restaurer. Ainsi furent consolidés ou mis au jour l'église Sainte-Marie, des éléments du cloître, de la fonderie de cloches et du moulin.La municipalité de Cazedarnes fit installer un éclairage en rapport avec le lieu et fit exposer dans l'abbaye devenue musée un ouvrage manuscrit retrouvé dans les archives municipales. Il conserve des chapiteaux d'une finesse exceptionnelle.
(*) Ne pas y voir de rapport avec les adhérents de l’ASLV.
Merci Denis belle rando pour un vendredi !
Mardi 26 : -FELINES MINERVOIS « Sentier des marbrières » avec Jean-Luc – dénivelé 600 m – 18 km – Difficile.
Et voila, encore une rando de Jean-Luc nous passe sous le nez à cause de la pluie, dommage ! Mais Jean-Luc ne désarme pas, il nous la refera bientôt.
Vendredi 29 : - CESSENON S/ORB « berges de l’Orb » avec Denis – dénivelé 50 m (à mon avis au moins le double) – 12 km – facile. Rando à la journée – Départ 9 h – repas tiré du sac. Nous ne sommes que 20, sachant que nous avons innové récemment des journées complètes le vendredi pour attirer des randonneurs du mardi, c’est plutôt décevant. Il est vrai que le vent marin est terrible à Valras et que le ciel est gris et bas. Mais sur les rives de l’Orb, il n’y a plus de vent et la pluie n’était pas prévue. Du coup, la randonnée est très agréable avec des vues sur un Orb déchainé, transformé en torrent magnifique. Nous le suivons sur sa rive gauche jusqu’au Pont de Réals, majestueux.
Nous traversons ce pont en stricte file indienne et repartons en sens inverse jusqu’à l’aire de repos, grande surface herbue parsemée de quelques grands barbecues éteints.
Le pique nique tout près des eaux agitées, est un grand plaisir mais bruyant, alors les discussions sont limitées pendant le repas. Heureusement les distributions d’œufs de Pâques en chocolat peuvent avoir lieu en silence.
Bon, tout à coup on me sort de ma léthargie de fin de repas. Un légionnaire m’annonce que tout le groupe est sur le départ. Ils ont dû avoir froid et sont pressés de finir la rando, alors on y va. Une longue ligne droite nous ramène directement à Cessenon.
La journée se termine dans notre cantine des routiers de Vendres. Comme cela devient habituel on sent bien le courant d’amitié joyeuse qui nous anime. Un verre ou un café en main les blagounettes circulent.
Merci Denis encore une belle découverte !
Courrier des lecteurs
Quand Denis se lache … il nous a transmis ses états d’âme en rédigeant le compte rendu de la dernière réunion de bureau.
« Je profite du manque d'intérêt des programmes télé, pour rédiger ce foutu compte rendu de séance (en plus, c'est payé double le week-end). J'ai été impressionné par la débauche de viennoiseries qui nous attendait dès notre arrivée chez Laurette, l'apéro fut largement servi également. Ambiance fort détendue en séance (hormis une divergence de propos concernant nos méthodes) mais tout finit par rentrer dans l'ordre. Vous souhaitant bonne lecture de ma petite bafouille, et tout content de vous retrouver mardi à notre journée "grillades" ; Laurette pensera à réserver les places VIP, Alain aura le plaisir de nous faire un discours (soit bref) et pour ma part je ramène la Sono et ma bonne humeur (c'est nouveau). Avec tout mon dévouement (je suis à fond actuellement). »
Catherine Baron
« Coucou. Merci pour ce chouette condensé de cette sympathique association qu’est l ALSV.
À bientôt au vend. 5 avril. »
Arlette
« TOUJOURS AUSSI BELLES TES GAZETTES »
La chansonnette réécrite pour l’occasion. Les vraies paroles peuvent être communiquées exclusivement dans une certaine intimité …
« Le lundi je bois d’la piquette Le mardi un meilleur pinard Le mercredi c’est l’anisette Le jeudi je bois du Ricard
Le vendredi c’est la bibine Le samedi c’est le whisky
Et le dimanche je me débine en me mettant à l’eau de Vichy. (bis) »
Mots d’auteurs
Serge de la Légion Etrangère, que vous commencez à connaître, est arrivé au départ de la rando de Fontcaude avec un poème de « Claude Pécot ». Ce dernier n’est pas connu mais son poème magnifiquement écrit prouve qu’il était un parfait animateur de randonnée. Lisez-le soigneusement et je pense que vous y retrouverez comme moi, les préceptes que je vous inflige depuis le début de ma présidence. Aussi bien pour l’aspect technique que pour l’aspect humain. Le poème s’intitule : « Si » peut être influencé par Rudyard Kipling ? Mais nous ne le devons qu’à Claude Pécot. Si
Claude Pécot
Et maintenant un texte de Bernard Pivot extrait de son ouvrage : « Les mots de ma vie ». C’est Jean Moutarde dit « Le Colonel » qui me l’a fait passer, alors, sachant que « la vieillerie » ne concerne que très peu d’entre nous je le mets quand même pour le plaisir de lire Pivot. Car Pivot c’est « la Classe ! ».
La vieillesse: Vieillir, c'est chiant. J’aurais pu dire : vieillir, c’est désolant, c’est insupportable, c’est douloureux, c’est horrible, c’est déprimant, c’est mortel. Mais j’ai préféré « chiant » parce que c’est un adjectif vigoureux qui ne fait pas triste. Vieillir, c’est chiant parce qu’on ne sait pas quand ça a commencé et l’on sait encore moins quand ça finira. Non, ce n’est pas vrai qu’on vieillit dès notre naissance. On a été longtemps si frais, si jeune, si appétissant. On était bien dans sa peau. On se sentait conquérant. Invulnérable. La vie devant soi. Même à cinquante ans, c’était encore très bien. Même à soixante. Si, si, je vous assure, j’étais encore plein de muscles, de projets, de désirs, de flamme. Je le suis toujours, mais voilà, entre-temps – mais quand – j’ai vu le regard des jeunes, des hommes et des femmes dans la force de l’âge qu’ils ne me considéraient plus comme un des leurs, même apparenté, même à la marge. J’ai lu dans leurs yeux qu’ils n’auraient plus jamais d’indulgence à mon égard.
Qu’ils seraient polis, déférents, louangeurs, mais impitoyables. Sans m’en rendre compte, j’étais entré dans "l’apartheid de l’âge". Le plus terrible est venu des dédicaces des écrivains, surtout des débutants.
« Avec respect », « En hommage respectueux », « Avec mes sentiments très respectueux ». Les salauds ! Ils croyaient probablement me faire plaisir en décapuchonnant leur stylo plein de respect ? Les cons ! Et du « cher Monsieur Pivot » long et solennel comme une citation à l’ordre des Arts et Lettres qui vous fiche dix ans de plus.
Un jour, dans le métro, c’était la première fois, une jeune fille s’est levée pour me donner sa place. J’ai failli la gifler.... Puis la priant de se rassoir, je lui ai demandé si je faisais vraiment vieux, si je lui étais apparu fatigué. « Non, non, pas du tout, a-t-elle répondu, embarrassée. J’ai pensé que… » Moi aussitôt :
«Vous pensiez que…? -- Je pensais, je ne sais pas, je ne sais plus, que ça vous ferait plaisir de vous assoir. – Parce que j’ai les cheveux blancs ? – Non, c’est pas ça, je vous ai vu debout et comme vous êtes plus âgé que moi, ç’a été un réflexe, je me suis levée…- - Je parais beaucoup beaucoup plus âgé que vous?
–Non, oui, enfin un peu, mais ce n’est pas une question d’âge… --Une question de quoi, alors ? – Je ne sais pas, une question de politesse, enfin je crois…» J’ai arrêté de la taquiner, je l’ai remerciée de son geste généreux et l’ai accompagnée à la station où elle descendait pour lui offrir un verre.
Lutter contre le vieillissement c’est, dans la mesure du possible, Ne renoncer à rien. Ni au travail, ni aux voyages, Ni aux spectacles, ni aux livres, Ni à la gourmandise, ni à l’amour, ni au rêve. (Ajout du rédacteur : « Ni aux randos »)
Rêver, c’est se souvenir tant qu’à faire, des heures exquises. C’est penser aux jolis rendez-vous qui nous attendent. C’est laisser son esprit vagabonder entre le désir et l’utopie. La musique est un puissant excitant du rêve. La musique est une drogue douce. J’aimerais mourir, rêveur, dans un fauteuil en écoutant soit l’adagio du Concerto no 23 en la majeur de Mozart, soit, du même, l’andante de son Concerto no 21 en ut majeur, musiques au bout desquelles se révèleront à mes yeux pas même étonnés les paysages sublimes de l’au-delà. Mais Mozart et moi ne sommes pas pressés. Nous allons prendre notre temps. Avec l’âge le temps passe, soit trop vite, soit trop lentement. Nous ignorons à combien se monte encore notre capital. En années ? En mois ? En jours ? Non, il ne faut pas considérer le temps qui nous reste comme un capital. Mais comme un usufruit dont, tant que nous en sommes capables, il faut jouir sans modération. Après nous, le déluge ? Non, Mozart.
Spectacles à ne pas manquer
La Compagnie « Méli Mélo » se produira dimanche 7 avril à 17h à la Salle Saumade de Villeneuve les Béziers en jouant la pièce de Robert Lamoureux "l'amour Foot" (fou rire garanti).
Anniversaires à souhaiter en avril
Sous le signe du Bélier : Une amitié de longue date serait-elle en train de basculer vers des sentiments plus profonds. Des activités qui favorisent la relaxation et le repos de l’esprit, telles que la randonnée, vous sont nécessaires.
Le 5 Sonia RAMON, le 8 Gilbert MONNOT, le 10 Chantal ARQUIZAN et Carmen MANAS, le 11 Danièle ESCLAPEZ, le 14 Chantal BORG (épouse Louis), le 15 Michel ESPARZA et le 19 Jean MITSIALIS.
Sous le signe du Taureau : Une déception peut vous tourmenter mais le bonheur est en approche. Pas de temps mort dans votre agenda et vous commencez à tirer la langue. Pensez à souffler, en randonnée.
Le 23 Danielle LIPPENS.
Ainsi s’achève le numéro 19 de LA GAZETTE DE L’ASLV, en espérant que sa lecture vous aura intéressés je vous dis : « à bientôt sur les chemins, et sur les pages des prochaines GAZETTES ».
NOTA : D'autres photos correspondant à ces évènements ainsi que les dernières gazettes sont visibles sur le site valrasrandosloisirs.
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